« “ / Everything I do - I do it for you”. ».

3 Semaines s’étaient écoulées depuis notre fuite précipitée. 3 longues semaines pendant lesquels je n’avais pu que l’apercevoir au travail. Il y avait bien sur eu des regards, quelques caresses échangées par si par-là loin du regard de nos chers élèves, mais c’était resté très rare. Depuis la dernière fois elle devait avoir du mal à trouver du temps. De toute façon, elle ne pouvait pas toujours non plus sortir, ça aurait paru bien trop louche, mais trois semaines ça commençait à faire excessivement long et je commençais tout simplement à devenir fou. J’avais envie de la voir, de savoir ce qu’elle devenait, on avait quand même l’habitude d’être toujours ensemble quand on était dans les parages, tenir la distance était donc plus compliqué que je ne l’aurais pensé, la situation devenait fatigante, elle l’était surement plus pour elle, mais je devais avouer que la patience n’était pas mon fort, alors la voir si peu souvent tout en m’imaginant tout ce qu’elle pouvait faire avec son mari, c’était juste insupportable. J’avais des doutes, mais moins qu’avant, je lui faisais confiance ça m’aidait donc à passer par-dessus mes craintes et à attendre son choix, sa décision, mais je commençais à trouver le temps excessivement long. Très long, même, d’ailleurs j’étais en train de prendre comme partie l’idée de lui faire faire quelques heures supplémentaires. Enfin on avait essayé quelques fois, mais on avait toujours été « surpris » ce qui était assez frustrant pour tout dire. Bref, j’avais fini par commencer à me dire qu’on allait ne jamais y arriver jusqu’à ce que je reçoive une lettre dans mon casier. Ça sonnait très enfantin et c’était particulièrement séduisant. Nathan s’en allait une semaine, ce qui nous laissait donc une semaine de libre et vu qu’on était en vacance, les gamins étaient partis en stage sans nous, on avait donc des horaires bien plus cool. Direction donc la maison de vacances. Il s’agissait d’une maison près de l’océan, entre océan et foret, elle était perdue, difficile d’accès, mais on avait que quelques mètres pour accéder à l’océan, sur une plage privée. Quant à ma blessure et bhé elle n’était plus qu’un lointain souvenir. La douleur n’était plus présente, à part quand je forçais un peu lors de mes entrainements. C’était donc un léger gène mais je ne risquais plus rien désormais. J’avais d’ailleurs passé mes 3 semaines à terminer ma tenue de protection, histoire de ne plus me faire tirer comme un lapin. Enfin bien évidemment je n’étais pas resté si sage, j’avais continué mes petites affaires. Nathan était en effet censé s’absenter. Il n’y avait donc pas de risque à passer une semaine ensemble. Rien que l’idée d’une semaine me rendait tout feu tout flamme voilà qui allait un peu rattraper le temps perdu. J’avais donc répondu à sa lettre en glissant un petit mot dans son casier pour lui donner rendez-vous. Dans l’idée de l’impression, ou de tenter un diner romantique je mettais lancé dans la cuisine. Le mieux aurait surement été que je ne fasse rien. Sally me regardait d’un air passionné espérant surement que je fasse tombé un bout de viande. Bref j’avais réussi à enfourné le tout avant de me lancer dans le dressage de la table. Jusqu’à que je ressente une odeur violente de bruler. « Merdeeee » jurais je avant d’ouvrir le four et de me prendre en pleine figure la vapeur dans la tête.. Je regardais d’un air désespéré mon plat. Complètement raté… Je jetais un coup d’œil à ma montre, en me dépêchant j’aurais surement le temps d’aller commander chez le japonais.

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Voilà trois semaines que j'avais à peine vu Isaac, et à vrai dire, cela était pesant. Bien sûr, on s'était vu au travail, mais on n'avait jamais vraiment eu de moment rien qu'à nous. A chaque fois que l'on avait réussi à s'eclipser tous les deux, quelqu'un avait rapidement fini par apparaitre et interrompre notre petit moment de solitude. Et à vrai dire, c'était bien frustrant. Quand à ma relation avec Nathan... Autant dire que l'episode du château avait fini par une jolie engueulade. Moi je n'avais pas apprécié le fait qu'il croie devoir me contrôler, tandis que lui ne semblait pas apprécier ma réaction. Bref, cela s'était tout de même rapidement calmé, mais depuis il semblait plus collant, plus jaloux que jamais, si bien que je n'avais pas vraiment trouvé du temps pour aller voir Isaac, même si ce n'était bien sûr pas l'envie qui manquait. Et voilà qu'après trois semaines on allait enfin avoir quelques jours où on allait pouvoir se voir sans craindre qu'un mari jaloux n'arrive dans la chambre en courant. Sans doute que je n'aurais pas du le faire, que j'aurais d'abord du éclaircir les choses avec Nathan, mais en tout cas j'avais proposé à Isaac que l'on passe cette semaine ensemble. J'avais tout simplement envie de le voir, et à son regard je pouvais deviner que c'était réciproque. Le pire était tout de même que je lui avais proposé cela par le biais d'une lettre dans son casier... Il ne manquait plus que les cases oui ou non à cocher, et cela aurait parfaitement été au niveau de l'école primaire, mais passons. Vu qu'on avait tellement peu de temps pour se parler en privé au travail, j'avais choisi ce moyen qui me semblait plus.. ou plutôt moins prompt à problèmes que via sms ou email. A vrai dire, je ne pensais pas que Nathan irait jusqu'à lire mes messages, mais vu sa jalousie, je préférais ne pas jouer avec le feu. D'ailleurs, l'idée de passer cette semaine dans une maison de vacances de la famille Bright venait bien entendu d'Isaac, et je l'avais accepté avec joie. Non seulement parce que l'idée de passer une semaine avec lui me rendait euphorique, ou que j'aimais la mer, mais tout simplement parce que cette maison était tellement à l'écart de tout qu'on n'avait pas besoin de se cacher. Pas besoin de craindre d'être vu par un voisin trop curieux ou d'être interrompu par des parents qui débarquaient sans frapper dans la pièce. Bon, on allait être rien qu'entre nous, et autant dire que cela était une jolie perspective. D'ailleurs, cette maison était tellement à l'écart que j'étais obligée de garer la voiture bien avant d'être arrivée, et de faire la dernière centaine de mètres à pieds. C'était à des moments pareils qu'on était bien content de ne pas avoir emmené grand chose, juste le strict nécessaire. Après tout, on était à la mer, donc pas besoin de tenues encombrantes xd. J'avais bien hâte d'aller à la plage, mais avant, je préférais tout de même passer à la maison, pour poser mes affaires, mais sourtout pour enfin retrouver Isaac. J'avais à peine ouvert la porte quand une odeur de brûlée me frappa. Intriguée, j'entrais dans la maison, tout cela pour voir Isaac devant le four, et sans doute ce qui devaient être les restes du repas devant lui. Je rigolais quelque peu amusée par la situation. "Je crois qu'on devrait commander quelque chose XD" Autant dire que j'étais touché par le fait qu'il ait voulu faire la cuisine, même si visiblement, cela n'avait pas vraiment réussi. Je m'approchais de lui avant de l'embrasser tendrement. "Tu m'as manqué"

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Je n’allais surement pas supporter cette situation bien longtemps. Il m’était arrivé plusieurs fois d’avoir envie d’aller la chercher chez elle mais vu que je lui avais promis d’attendre je m’y tenais. Cette semaine tombait donc à pic. Il valait mieux cependant que j’évite de penser aux deux autres semaines qu’elle avait du passé avec son mari, il n’avait surement pas dû faire que se regarder et l’idée qu’elle prenne du plaisir avec un autre m’était tout simplement insupportable. En tout cas, j’étais quand même moins concentré, plus tête en l’air, mais je n’avais pas dit non à mes petites missions, même si j’avais arreté pendant un temps les missions de terrains. Je n’étais pas vraiment en état. Je venais juste de reprendre l’entrainement, je passais de bonnes heures à suer pour tenter de garder l’avantage. Mes plus grandes capacités reposaient dans mon adresse à l’arc mais aussi dans mes prouesses physiques, mon agilité, et bien sur les arts martiaux, c’était ce qui me donnait un plus et c’était pour ça que je devais continuer à m’entrainer pour ne pas perdre la main. J’avais cependant été satisfait, non je n’avais rien perdu, je n’étais pas si raide que je l’aurais pensé. Mes parents n’avaient pas du tout aimer l’intrusion de Nathan, mon père avait donc décidé d’acheter deux énormes chiens… Comme si cela allait nous protéger. Ma mère était folle, folle à l’idée de laisser ses pauvres bêtes dehors. Nos deux gros monstres nommés tic et tac passaient donc le plus clair de leur temps vautré au pied de ma mère en espérant qu’elle leur donne un biscuit. Mon père avait laissé tomber l’affaire, plus qu’a espérer qu’ils soient de bons gardiens. Sally quant à elle avait trouvé cela assez particulier, elle avait préférait partir avec les deux vieux que de rester avec les nouveaux venues. L’aile Est m’étant dédié, je dois avouer que j’ai pris mon mal en patience, dire qu’avec Lola on aurait pu profiter de tout le bâtiment. Mais non, on devait se cacher et je devais attendre qu’elle me fasse signe, c’était complètement frustrant cette attente. J’avais repris le boulot seulement 2 jours après l’accident, disons que j’aimais bien ces goss et Lola et puis de toute façon j’allais devenir fou. Non, c’était mieux pour moi d’aller voir autre part. Lola semblait aussi peiné que moi de la situation, vu les regards qu’on se lançait on semblait aussi désireux l’un de l’autre de pouvoir enfin se retrouver. On avait jamais vraiment été séparé, à part pendant mes deux années à New york mais ce n’était pas vraiment comparable vu qu’on avait été trop loin pour se voir.
La maison était tout ce qu’il y avait de plus moderne, elle était loin d’être petite, implanté en pleine forêt, là aussi la sécurité était élevée, on risquait d’être prévenu d’une intrusion au cas ou. Mais pour le moment le système n’était pas encore branché, j’étais bien trop occupé à tenter de cuisiner quelques choses de potables. Sauf que malgré toute mon attention, c’était un vrai fiasco. La voix de Lola me sortit de mes réflexions. Sally se leva pour aller la saluer, Lola était devenue sa nouvelle copine… ou pas. Je me tournais pour l’observer, une robe ça sonnait bien avec l’idée de vacances. « Très jolie » m’exclamais je tout en l’observant avec un certain intérêt. Mon regard se déposa sur le plat tandis que je haussais les épaules d’un air amusé et tout à fait innocent. « Oh ça… c’était une expérience … Une expérience ratée XD » Pour être raté, ça l’était, j’allais passer des heures à tenter de ravoir le plat propre…
Délicatement je passais mes bras autour de sa taille avant de répondre à ses lèvres, rien de mieux pour me faire oublier mes erreurs XD. « toi aussi » lui murmurais je avant de l’embrasser de nouveau, j’en profitais, depuis le temps que j’attendais de pouvoir enfin la ré embrasser, je prenais mon temps. Je finis tout de même par me décoller d’elle, légèrement XD vu qu’on était toujours front contre front. « Tu veux manger quoi ? »

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Isaac qui faisait la cuisine. Sans doute que ce n'était pas la première fois - quoique-, mais c'était bien quelque chose que je n'avais jamais vu auparavant. Et même si le résultat n'était pas vraiment fameux, je savais tout de même apprécier le geste. Surtout que par la porte ouverte je pouvais voir qu'il nous avait préparé un dîner aux chandelles sur la terrasse.. Alors oui, j'étais touchée par ce geste, qui ne l'aurait pas été ? Surtout que je n'avais jamais vraiment eu l'occasion de découvrir le côté romantique d'Isaac auparavant, alors oui, j'étais heureuse. Je caressais doucement Sally. Comme quoi, la chienne avait du tellement s'habituer à ma présence qu'elle n'avait même pas pris la peine de prévenir Isaac de mon arrivée. Voilà ce qui était interressant. Mais avouons-le, j'avais un peu autre chose en tête que de faire la fête à la petite chienne, aussi mignonne soit-elle. Le retrouver faisait un bien fou, surtout que pour une fois on pouvait s'embrasser normalement, sans devoir craindre qu'on soit interrompu à l'instant suivant. Peut-être que certains trouvaient que cela donnait justement du piment à leur relation, moi je trouvais juste ça frustrant. Mais bon, là on avait une semaine pour se rattraper, et après, il allait falloir que je mette cette situation au clair. Ce triangle amoureux ne pouvait pas continuer. C'était bien trop dur pour tout les concernés, même pour Nathan. Car même s'il ne connaissait pas la verité, il semblait se douter de quelque chose. Mais cette séparation d'Isaac avait aussi eu une bonne chose: elle m'avait aidé dans mon choix, vu qu'elle avait soulignée une fois de plus que je ne voulais pas vivre sans Isaac. J'avais beau aimer Nathan, mais Isaac était hors catégorie pour ainsi dire, j'avais besoin de lui pour être comblée. Je le voulais à mes côtés, et pas seulement en tant qu'ami. Du moins, c'était ce que je venais de comprendre en franchissant la porte d'entrée de la maisonnette et en ressentant la vague de bonheur m'envahir. Je l'embrassais tendrement, profitant du fait qu'on était parfaitement seuls... enfin à part Sally qui se tenait debout à nos côtés et qui nous fixait certainement du regard, reclamant elle aussi un peu d'attention. Sauf que pour le moment, ni Isaac ni moi ne voulions vraiment faire attention à la petite chienne. Toujours dans ses bras, collée contre lui, je plongeais mon regard dans le sien. Ce que je voulais manger ? A vrai dire, je n'étais pas vraiment compliquée sur ce point, mais puisqu'il me le demandait... "Des sushi ? On pourrait faire une sorte de pic-nic sur la plage, vu que je te dois encore une soirée à regarder les étoiles non?" Je souriais amusée. Ben quoi, je n'avais pas envie d'être punie parce que j'oubliais, et l'occasion semblait bien s'y prêter pour de telles choses.

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Réfléchissons ? Nous laisser seul dans la même pièce ça risquait fortement d’entrainer des situations qui étaient interdite pour une personne mariée. Si Lola était là, ce n’était surement pas pour rien, une fois de plus c’était surement une preuve que notre histoire était en train de s’écrire même si pour le moment ce n’était pas la meilleure partie. J’avais beau détesté Nathan, je ne trouvais pas l’intérêt de vivre cacher. Non c’était énervant, c’était frustrant et surtout ce n’était pas vraiment adéquate. On ne pouvait pas vivre cacher, ce n’était pas possible, il n’y avait aucune vie possible en vivant ainsi. Parce que franchement se voir une fois par si une fois par-là n’avait rien de très famille et je ne me voyais pas vivre comme l’amant pendant toute ma vie. J’aurais jeté l’éponge à un moment ou à un autre. Pour le moment je me contentais donc de patienter jusqu’à ce que Lola trouve enfin le courage de dire à Nathan que c’était terminé. Je trouvais ça long, très long même, l’idée qu’elle pouvait avoir deux relations en même temps m’était insupportable. Et ce que j’aimais dans cette histoire c’était qu’on allait avoir une semaine rien qu’a nous deux et qu’elle n’allait être qu’a moi, comme dans n’importe quel autre couple normal. Pour le moment j’avais un peu l’impression d’être la troisième roue du carrosse, même si dorénavant je ne lui montrais pas. Pas envie que la situation dégénère comme la dernière fois. Ces 3 semaines avaient quand même était la preuve que je n’avais aucune grande importance dans la vie de Lola, vu que d’une certaine façon c’était moi qu’on laissait de côté. Egoïste ? Non je ne me jugeais pas égoïste, je trouvais ma réaction normale. Devoir toujours attendre une nouvelle, un mot, un espoir c’était assez pesant. Mais heureusement pour Lola j’avais les épaules assez lourdes et je tenais la distance. Certains supportaient ce genre de relation pendant des années, ce n’était pas mon cas. Non, c’était même hors de questions. J’imaginais les situations qui pouvaient me tomber dessus, si Lola tombait enceinte par exemple, je serais juste pousser du train comme une vieille chaussette et je n’étais pas idiot, je me doutais bien qu’elle ne devait pas passer ses soirées à le regarder. Vu Nathan ça devait être au contraire assez chaud. Enervant, oui ça l’était et plus le temps passaient plus ça m’énervait. Mais durant cette semaine j’étais bien décidé à faire profil bas. Du moins à ne pas détruire cette semaine qu’on avait que nous deux en parlant de son mari, c’était bien la dernière de mes idées. Elle était là, elle était resplendissante et c’était de ça que je voulais profiter et non pas du futur probable. Je passais délicatement ma main dans ses cheveux appréciant le contact de son corps. Cela m’avait manqué, sa présence, sa chaleur, son odeur. Avec mon raté, ma petite table extérieure n’avait plus vraiment d’importance. Sushi ? Pourquoi pas, de toute façon c’était une de mes idées, on avait toujours aimé manger Japonais. « Je vais aller les chercher tu as qu’a t’installer, tu connais les lieux de toute façon » On avait passé la plupart de nos été dans cette maison, elle était finalement autant chez moi que chez elle. « Je te laisse Sally XD » murmurais je tout en observant la jeune chienne du regard. Mes mains attrapèrent rapidement mes clés, suivis de mes lunettes de soleil que je posais rapidement sur le bout de mon nez. « Je reviens vite » D’un geste amusé je pointais du doigt le couloir qui menait à la chambre « La chambre est par la » dis-je avant de m’éclipser. Si j’indiquais la chambre c’est parce que je lui avais fait un cadeau déposé en plein milieu du lit mais ça s’était une surprise.

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Ce moment à nous avait beau être simple pour l'instant, il n'était pas moins agréable. Le simple fait de se retrouver tous les deux nous faisait du bien, et c'était certainement ce qu'on avait besoin tous les deux. En tout cas, cela me faisait également réaliser que je ne devais plus traîner et rompre avec Nathan. J'avais beau tenir à lui, mais finalement, ce que je voulais, c'était ca : rentrer à la maison pour retrouver Isaac. Qu'on puisse se comporter comme un véritable couple sans avoir à se cacher. Je regardais Zac partir. A vrai dire, c'était assez dommage qu'il reparte déjà alors que je venais à peine d'arriver, mais bon, il allait rapidement revenir et on allait avoir toute la soirée, non toute la semaine, rien que pour nous. "Allez viens Sally" Accompagnée de la petite chienne, je partais en direction de sa chambre pour y déposer mes affaires et défaire mon sac. D'ailleurs, ce n'était qu'une fois que je l'avais fait que je voyais un cadeau sur le lit. Je rigolais amusée. C'était donc pour cela qu'il m'avait dit le chemin de la chambre, comme pour s'assurer que j'allais vraiment m'y rendre. Curieuse et impatiente, je m'asseyais sur le bord du lit avant de le déballer à toute vitesse. Après tout, personne ne me voyait ici, alors par besoin de le faire lentement, je pouvais m'y donner à coeur joie. En tout cas, je restais bouche bée devant le collier que je tenais désormais entre mes mains. Peut être qu'en soit, cela n'était rien de vraiment spécial, il représentait deux chevaux qui se cabraient, mais c'était plutôt le souvenir qui y était lié qui m'émut. Je l'avais vu dans une vitrine quand j'avais été en ville avec Isaac, bien avant mon mariage. J'y étais retournée le lendemain pour l'acheter, mais il n'y était plus... Dire qu'il avait du s'en rappeler... Il n'aurait certainement pas pu trouver de meilleur cadeau pour moi. Toujours émue, je le passais autour de mon coup, avant de sortir m'asseoir sur la terrasse pour l'attendre. A vrai dire, moi aussi j'avais un 'cadeau' pour lui. Si j'avais autant trainé pour venir, c'était parce que j'étais passé à la boutique de lingerie m'acheter quelques petites tenues pour notre semaine ensemble. Bon, d'accord, ce n'était pas vraiment un cadeau, mais j'étais tout de même sûre qu'il allait apprécier. Certes, on avait pas vraiment besoin de ca vu comme on était attiré par l'autre, mais bon, cela ne pouvait jamais faire du mal. Surtout que cela m'avait amusée de tenter de trouver des choses qui lui plairaient, donc il ne restait qu'à espérer que ca ait réussi. On allait bien le voir ce soir d'ailleurs. Mais avant, on allait certainement passer une soirée romantique, vu que c'était ce qu'Isaac semblait avoir prévu. Et qui sait, peut-être même un bain de minuit... J'étais entrain de réfléchir à notre soirée quand je sentais des bras m'elancer tendrement. Vu la réaction de Sally, cela ne pouvait être qu'Isaac, si bien que je me blottissais doucement contre lui, posant ma tête contre la sienne. "C'est toujours aussi magnifique ici" Enfant, j'avais toujours aimé ce lieu, et cela n'avait pas vraiment changé depuis. Surtout que cela faisait tout de même un sacré moment que je n'y avais plus mis pieds... Je finis tout de même par me retourner pour le cadeau. "Merci pour le collier, il est magnifique. Je ne pensais pas que tu t'en souvenais... D'ailleurs, j'en ai un pour toi aussi, mais tu l'auras que plus tard" Je le regardais amusée, et mon regard était quelque peu empli de sous-entendu.

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Le collier c’était une longue histoire. En fait c’était arrivé quelques jours avant son annonce. Non pas son annonce de mariage mais tout simplement me dire qu’elle avait rencontré quelqu’un et qu’elle commençait donc une histoire avec Nathan. Du coup, le collier avait fini au fond de mon armoire et je n’avais jamais pris le temps de lui donner. Je n’en avais pas eu envie d’ailleurs. Je l’avais acheté pour une sorte de déclaration, disons-le comme ça, même si à l’époque j’avais vu ça comme un moyen de lui faire plaisir. On se baladait souvent en ville, Lola avait tendance à regarder es boutiques et moi bien entendu je la suivais. Alors le jour o son regard se posa sur le collier, je n’ai fait qu’hausser les épaules pour la presser d’avancer, c’était qu’un bijou après tout. Sauf qu’évidemment, j’avais en tête de lui offrir. Je la connaissais assez bien pour savoir qu’elle n’allait surement pas tarder à aller l’acheter, raison pour laquelle je m’étais dépêché de l’acheter le lendemain matin à la première heure. Pendant toutes ces années il avait donc comme dormi, mais j’avais toujours refusé de le jeter. Pour moi, il avait son importance, une très grande importance, il représentait beaucoup. Aujourd’hui c’était un peu le jour pour lui donner, après tant année ce n’était pas trop tot. Il n’avait pas pris une ride, il n’était jamais sortie de son écrin. Il était donc temps pour lui de retrouver celle qui aurait du être sa propriétaire depuis pas mal de temps. Je n’avais plus qu’à espérer qu’il fasse son petit effet, mais quelque chose me disait que ça allait être le cas. Pour le moment j’étais au volant de mon nouveau jouet, mon père avait une passion pour les voitures de sport. Il avait donc dépensé pour m’acheter une voiture, surement à cause de l’accident. Une bugatti Veyron juste ça, en tout cas c’était juste un véritable plaisir de jouer avec un tel engin. Le trajet vers le japonais ne fut donc pas long, après tout j’avais fortement envie de rentrer pour la retrouver. Quant à la commande je me contentais tout simplement d’un bateau pour deux on n’était pas difficile, on arriverait surement à tour manger et à trouver notre bonheur. J’étais ravi, ravi de pouvoir passer du temps avec elle. Cette semaine s’annonçait donc particulièrement grandiose. Je n’avais pas trop d’idée, en tout cas pas d’idées concrètes de ce qu’on pouvait faire, enfin si i y avait bien quelques-unes que j’avais en tête. Elles allaient d’ailleurs surement se concrétiser, mais on trouverait surement d’autre chose à faire.

La maison était vide. Du moins personne dans la cuisine, ni dans la chambre, du moins en apparence, je finis tout de même par pousser sur la terrasse. La chambre, ma chambre vu que bien entendu il y en avait plusieurs donné sur l’océan, il n’était qu’a quelques mètres, cela dépendant des marées. On pouvait sentir les embruns et même l’air marin vous fouettait le visage. Quant au bruit des vagues, il faisait partit intégrante de la vie dans cette maison. Sally fut la première à me remarquer vu qu’elle se mit à japper tandis que je passais délicatement mes bras autour de Lola, tout en posant mon menton dans le creux de son cou. « ça n’a pas changé » On avait peut être changé, surement même, mais on avait gardé le principal. Ici rien n’avait changé, rien du tout. Ma main droite plaça délicatement ses cheveux derrière son oreille, ils me gâchaient la vue. Je la laissais se retourner sans pour autant la lâcher. Mon regard se posa alors sur le collier. « Il te va très bien. Je l’avais acheté le lendemain, je voulais te l’offrir mais juste après tu m’as parlé de Nathan ça m’a refroidit.» En tout cas aucune déception, il ornait parfaitement son cou. Mon regard devint amusé, comme un enfant, un cadeau pour moi ? « C’est quoiii ? » Elle ne semblait pas vouloir me le dire, ça aurait gâché la surprise. « Alors on y va ? Manger sur la plage ? » On avait une plage rien qu’a nous alors autant en profiter, elle s’étendait sur des kilomètres, mais on ne pouvait y accéder que par la maison, c’était un peu ce qui en faisait son charme.

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Pour le moment, j'avais encore un peu de mal à réaliser qu'on allait vraiment avoir une semaine rien qu'à nous. Cela semblait presque trop beau pour être vrai. Une semaine rien qu'Isaac, Sally, moi et la mer... Le rêve. En même temps ces 'mini-vacances' allaient aussi nous permettre de voir comment cela se serait de vivre ensemble, même si à ce sujet je ne me faisais pas vraiment de soucis. Après tout, on se connaissait depuis tellement longtemps, et on avait toujours été habitués à passer notre temps avec l'autre... Non, ca ne pouvait que bien se passer. Par contre, je n'avais aucune idée comment cela allait continuer par la suite. Après cette semaine, quand j'aurais parlé à Nathan. Par exemple, je n'avais pas vraiment d'idée où j'allais vivre. Certes, je pouvais toujours retourner vivre pendant quelque temps avec mes parents, et peut-être attendre que la relation entre Isaac et moi ait durée quelque temps avant d'emmenager avec lui. Maintenant que j'avais enfin pris ma résolution de tout dire à Nathan à son retour, j'arrivais de mieux en mieux de m'imaginer mon futur avec Isaac. On avait beau se connaitre depuis toujours, mais notre relation en était tout de même à ses débuts, et à vrai dire, j'avais hâte de voir où celle-ci allait nous mener. Mais à vrai dire, elle ne pouvait être que bien, en tout cas j'avais confiance en nous. Après tout, on avait toujours été extrêmement bien ensemble. Bien sûr, pendant les deux années passées loin l'un de l'autre, on avait tous les deux changé, évolué chacun de son côté, et pourtant, on n'avait pas vraiment eu du mal à retrouver notre complicité d'antan. Bien au contraire, celle-ci ne semblait pas vraiment avoir changée, même si on avait dépassé le stade de l'amitié. Alors oui, je ne voyais aucune raison pourquoi cela ne devrait pas bien se passer entre nous. Et je savais aussi que j'allais sans doute toujours le regretter si je ne tentais pas au moins l'expérience. En tout cas, j'avais depuis peu l'occasion de découvrir des côtés d'Isaac que j'avais ignoré jusque là. Par exemple son côté romantique, et autant dire que celui là me plaisait déjà beaucoup. Bon, d'accord, notre dîner au chandelle semblait un peu ruiné du coup vu que tout était brûlé, mais bon, on pouvait toujours le remettre à une autre fois. Après tout, on avait le temps.

je me blottissais tendrement dans les bras d'Isaac. Il m'avait bien trop manqué pendant tout ce temps. Je lui souriais tendrement. Alors c'était vraiment ce même collier que j'avais vu á l'époque... En tout cas, cela rendait le cadeau d'Isaac encore plus précieux à mes yeux. Dire qu'il l'avait gardé pendant toutes ces années... Qu'il veuille l'avouer ou non, il était quand même un grand romantique dans l'âme, et à vrai dire, j'adorais ca. "Si seulement on aurait été capable de se dire ce qu'on ressentait à l'époque, tout aurait été bien plus simple..." Il n'y aurait jamais eu de problèmes de triangle amoureux, et qui sait, peut-être que mon alliance ne serait pas celle que Nathan m'aurait offert, mais bien celle d'Isaac. C'était un joli rêve. Mais pour le moment, mon alliance était quelque part au fond de mon sac à main. Je n'avais pas vraiment envie d'être rappellé à Nathan à chaque moment que je passais avec Isaac. Je regardais l'expression presque enfantine d'Isaac qu'un air amusé. A vrai dire, avec lui, on pouvait facilement retomber en enfance, et pourtant, s'il le fallait il pouvait tout à fait se montrer sérieux. Et c'était justement ce mélange là que j'adorais. "Tu veras XD. C'est pas un vrai cadeau, mais je suis sûre que ca te plaira" Après tout, on pouvait mal appeler ca un cadeau, disons que c'était plus une surprise. Quelque chose que je faisais pour lui faire plaisir, vu qu'à ce stade de notre relation on n'avait pas vraiment besoin de ca pour pimenter nos soirées, loin de la même. Surtout depuis le temps qu'on s'était pas vu... Enfin passons, d'abord notre petite promenade à la plage ^^. "Allons y" Je tentais de yeuter ce qu'il avait bien pu acheter. A vrai dire, j'avais toujours été gourmande, et j'avais tout de même de la chance que je pouvais me le permettre sans prendre dix kilos juste en regardant la bonne nourriture. "Tu as acheté quoiiii???" Curieuse ? Moi ? Oui, je plains coupable, mais c'était seulement parce que j'avais une faim de loup. J'enlevais rapidement mes chaussures, je préférais largement marcher pieds nus. D'ailleurs, une fois qu'on était plus loin de l'Océan, je finis par courir pour aller tremper mes pieds dans les vagues. J'avais toujours adoré cela, et d'ailleurs, ce n'était pas prêt de changer. Amusée, je me retournais. "Tu devrais venir " Après tout, le dîner pouvait toujours attendre quelques minutes de plus...

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« “ / Everything I do - I do it for you”. ».

Je n’avais jamais vécu en couple, l’idée m’avait toujours déplu, toujours devoir rendre des comptes, ne pas pouvoir être libre de ses mouvements, et puis après tout s’enchainait, mariage, enfant, fin de la vie. Oui une vision assez pessimiste mais que je n’avais jamais partagé en présence de Lola. Car à ses côtés je n’avais aucun mal à m’imaginer dans une vie de couple bien rangé, quoique bien rangé était surement trop me demandé, mais je me voyais bien vivre avec elle, sans soucis d’ailleurs. Je l’avais bien compris. Vivre loin d’elle était une vrai déchirure, j’attendais avec impatience les jours ou l’on pouvait se retrouver. Les autres journées me semblaient bien moins intéressantes, même si je trouvais évidemment de quoi faire. Je n’étais pas du genre à m’ennuyer. Non pas du tout, mais je m’étais calme, surtout par rapport à Lola vu qu’elle m’avait demandé de faire attention, je prenais donc plus de précautions même si j’étais incapable de complètement arrêter. Non j’avais besoin de mettre un terme à leurs agissements. Personne n’était en sécurité avec des personnes comme ça dans les parages. Lola ne l’était pas non plus, au contraire, dans ces groupes de gangs on prenait souvent la famille comme cible et je n’avais pas envie de perdre Lola à cause de cet abruti. Non, c’était hors de question. Lola semblait heureuse, tout comme moi. Une semaine ce n’était pas bien long et ça allait passer très vite, mais on allait pouvoir en profiter, cela nous permettrait de vivre un peu comme un couple. Cela ne m’effrayait pas, ce qui m’effrayait c’était le retour à la réalité à la fin de cette semaine. Cette maison était assez idyllique, j’aurais surement préféré aller faire un tour dans le jacuzzi que me baigner dans l’océan. Je n’avais jamais vraiment aimé l’eau, j’étais quelqu’un de beaucoup plus terrien. Lola n’avait aucun soucis avec l’océan. Pour ma part j’aimais l’observer, la regarder, mais de là à plonger à corps perdue à l’intérieure c’était plus compliqué. Enfant j’avais failli me noyer à cause d’une forte vague qui m’avait balancé à des mètres du rivage. Mon, père m’a sauvé juste avant l’asphyxie. Alors disons-le clairement, l’océan ce n’était bien de loin, pas de près. Enfin si, je pouvais toujours mettre les pieds dans l’eau XD. « Un bateau » lui répondis je. D’ailleurs c’était assez drôle, ça allait bien avec la soirée sur la plage. Sauf que le bateau n’était pas présent, non c’était plutôt dans un doggybag. Je la regardais s’élancer vers l’océan, j’étais un peu plus réfractaire. Je prenais par contre un malin plaisir à le regarder courir, cela me rappelait notre enfance, et puis j’aimais la voir sourire. Pour ma part je déposais notre « pique nique » sur le sol avant de lancer la balle à Sally qui n’hésita pas à se jeter à l’eau pour attraper son dû. L’océan était calme, rien de très alarmant, il n’y avait donc aucun risque, raison pour laquelle je finis tout de même par abdiquer. Enfin abdiquer était un grand mot, vu que je restais tout de même à une certaine distance de sécurité XD. « Elle à l’air bonne XD »

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J'avais toujours adoré l'Océan, et je pouvais passer des heures à observer les vagues se briser sur des rochers. Certes, je n'aimais pas vraiment sortir trop loin, être trop loin du rivage, mais rien de tel que faire trempette des pieds par moments. D'accord, mon comportement n'était pas très 'adulte', mais je m'en moquais bien. Je prenais plaisir à des petites choses comme ca, alors pourquoi ne pas en profiter pleinement ? Après tout, on n'avait qu'une vie, alors autant se faire plaisir. Du moins, c'était comme ca que je le voyais, et sans doute qu'Isaac déteignait sur moi sur ce point. De toute manière, le fait de passer une semaine rien qu'avec lui me rendait légèrement euphorique, et sans doute que cela devait également influencer un peu mon comportement. Bref, cela n'avait pas vraiment d'importance, puisqu'on était pas vraiment ici pour faire une psychanalyse, mais tout simplement de pouvoir passer du temps ensemble. Temps qui nous avait manqué dernièrement. Je regardais Sally passer à côté de moi pour chercher sa balle, mais Isaac semblait préférer garder ses distance. Comme quoi, il devait toujours avoir peur de l'eau, ou plutôt de l'Océan. Bien sûr, j'aurais pu le taquiner à ce sujet, mais cela me paraissait tout simplement déplacé étant donnée que je savais pourquoi il était comme ca, et que je pouvais parfaitement le comprendre. Si bien que je le regardais d'un air malicieux avant de tenter de lui envoyer de l'eau dessus. Après tout, c'était lui qui avait voulu savoir si l'eau était bonne, donc il avait un peu cherché non ? Dommage qu'il était si loin, parce que dans le cas contraire, il aurait certainement recu plus de quelques gouttes. Je rigolais, amusée. Avec lui, je me sentais tout simplement bien. Autant que pendant les deux années où il avait été à New York, il avait emporté une partie de moi-même, vu que quelque chose avait toujours semblé manquer. Mais maintenant qu'il était enfin de retour, je commencais à redevenir peu à peu l'ancienne Lola, enfin à quelques exceptions près bien sûr. "Alors, tu la trouve bonne ? XD" Je venais de lui envoyer une jolie quantité d'eau dessus, alors comme ca au moins il allait pouvoir juger lui-même la température de l'eau sans pour autant y mettre les pieds. Si je n'étais pas gentille moi XD. Sauf que je le connaissais assez bien pour savoir qu'il allait certainement finir par se venger, peut être pas tout de suite, mais plutôt au moment où je m'y attendrais le moins. Mais c'était bien ca qui était drôle dans nos petits jeux...

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Nager ? aucun soucis quand il s’agissait de le faire dans une piscine ou dans un lac. J’aimais les eaux stagnantes, celles ou une vague ne risque pas de vous emporter. Parce que quand on se sent attiré vers le fond et qu’on ne trouve pas la force de remonter c’est un sentiment qu’on ne peut oublier et que je n’ai bien entendu pas du tout envie de revivre. Cependant, j’ai toujours aimé nagé, mais en piscine. C’est un bon moyen d’entretenir son endurance, de travailler son souffle et aussi de se muscler, la piscine a donc toujours été l’un de mes lieux préférés pour me détendre. On a d’ailleurs passé pas mal de temps dans la piscine familiale avec Lola. C’est plus drôle, on peut jouer, enfin drole, ça dépend des fois, seul, on tourne rapidement en rond. Mais quand on pimente de jeux aquatiques c’est bien plus drôle. En particulier tentait de dompter l’orque à deux. On a essayé, mais je crois qu’on a finalement jamais réussi l’expérience. L’orque est bien trop sauvage pour nous. On était finalement bien plus souvent sous l’eau qu’au-dessus. La plupart de mes souvenirs positifs avec l’eau était associés à la piscine ou au lac bien entendu mais pas du tout à l’océan. Pour autant, j’avais toujours aimé venir ici. Je mettais toujours tenu assez loin du rivage, mais pas non plus à des kilomètres. Cette plage avait un petit quelque chose de magique, peut être à cause du calme qu’il y régnait, de l’absence de touriste, ou tout simplement parce qu’elle était perdue. On s’y sentait bien, en sécurité, dans une sorte de semi paradis ou on aimait vivre. C’était un lieu de retraite, un lieu ou l’on pouvait se ressourcer, un endroit ou on pouvait trouver une certaine paix. C’était paisible, voila un terme qui allait bien avec la définition du lieu.

Je n’avais pas pensé à passer une telle semaine, je ne demandais finalement pas beaucoup, enfin au vue de la situation vu que je savais que c’était difficile pour elle de réussir à sortir des griffes de Nathan. Mais aujourd’hui, désormais, je n’avais plus aucune envie de la laisser partir pour retrouver son mari, j’avais envie qu’elle reste et qu’elle ne reste pas qu’une petite semaine, non je voulais plus. Pour moi il n’y avait pas vraiment de grandes questions existentielles. Si elle quittait Nathan, la porte de ma maison lui était ouverte. On avait une aile rien que pour nous, et cela représentait déjà une grosse partie habitable. On pouvait donc mener notre petit train de vie comme bon nous semblerait, mais avant ça, elle devait quitter Nathan. Et vu que je ne voulais pas la presser, je restais donc muet. C’était l’idée que j’avais en tête mais tant qu’elle ne me lançait pas sur le voix, je préférais la garder pour moi, surement par peur de la brusquer, qu’elle trouve que ça aille trop vite. Ça allait peut être trop vite pour elle, mais pas pour moi. On se connaissait depuis tellement longtemps et on avait assez perdu du temps. Trop de temps, je ne voulais pas en perdre plus.

Sally courait dans tout les sens. Autant dire qu’elle semblait heureuse de pouvoir profiter de cette soirée avec nous deux. Pour le moment elle avait décidé de jouer toute seule avec sa balle, ce qui n’était pas plus mal. Pour ma part, je me contentais de regarder Lola se promener sur la plage. Une mine déconfite se posa sur mon visage quand elle me mouilla. « ça va » SI j’en jugeais pas les conditions, je ne risquais rien, l’eau était calme, aussi calme que celle du lac, si on enlevait le va et viens de l’océan sur la plage. Il n’y avait donc rien à craindre. En quelques secondes je me retrouvais donc près de Lola dans l’idée de l’attraper. Sauf qu’évidemment, elle n’allait surement pas se laisser attraper comme ça. En l’occurrence je ne sais pas vraiment ce qui s’est passé, mais disons que j’ai perdu l’équilibre et que je suis étalé par terre, dans le sable humide avec Lola sur moi. « Ah c’est dégelasse » Je sentais l’humidité me parcourir, l’eau venir et repartir, heureusement on était juste aux bords, je n’allais donc pas finir mort, mais ma chemise, ma si belle chemise blanche.. « Ah ma chemise ». Mon regard se posa alors sur Lola. « ça va ? tu es bien ? » lui demandais je amusé alors qu’elle m’avait à sa merci…ou pas XD.

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Quand on était comme ca, je regrettais presque de ne jamais avoir oser tenter ma chance avant. Après tout, j'avais passé bien des années à côté de lui, sans pour autant oser parler de mes sentiments. Pour moi, il avait toujours été clair que ces sentiments n'étaient pas partagés, qu'il éprouvait uniquement de l'amitié pour moi et pas plus. Comme quoi, je m'étais bien trompée à l'époque. Mais j'avais tellement eu peur de le perdre que je n'avais pas osé lui en parler. Et d'ailleurs c'était bien à cause de cela que j'avais failli le perdre en fin de compte. Comme quoi, en pensant bien faire et me taire, j'avais failli avoir ce que j'avais à tout prix voulu éviter. Dire que j'avais pensé pouvoir continuer, l'oublier, ne le voir qu'en ami. Maintenant, je comprenais que cela était tout simplement impossible. Il n'était pas seulement un ami, il était bien plus et le serait toujours. Mes sentiments pour lui étaient bien plus forts que je ne l'avais cru à l'époque et croire que je puisse l'oublier était tout simplement utopique. Non, on semblait tout simplement fait pour être ensemble, on se complétait tellement bien. Finalement, si j'avais hésité à vraiment donner une chance à notre relation, ce n'était pas par manque d'amour envers Isaac, mais tout simplement parce que pendant 4ans, j'avais construit quelque chose avec Nathan et que j'avais du mal á détruire tout ca en une simple phrase. Mais de toute facon, c'était un passage obligatoire par lequel il fallait passer si je voulais être avec Isaac. Et à vrai dire, je m'envoulais vis-à-vis de Nathan. J'avais beau eu l'aimer, il avait finalement toujours été deuxième, loin derrière Isaac, sauf que j'avais été trop aveugle pour m'en rendre compte.

En tout cas, pour le moment, j'étais bien loin de penser à Nathan, non, je m'étais remise à jouer avec Isaac comme on avait toujours eu tendance à le faire. Comme quoi, sur certains points, on n'avait pas vraiment grandi, mais c'était bien plus drôle que ca. Sauf que la revanche d'Isaac arriva bien plus vite que prévu. J'avais cru que d'une certaine manière, le fait de me retrouver pieds à l'eau me protégeait, sauf que non. Je tentais de l'éviter, d'éviter de me faire attraper, mais ensuite, tout allait si vite. Soit moi j'avais perdu l'équilibre et l'avais entrainé dans ma chute, soit l'inverse, à vrai dire, je n'en avais pas la moindre idée. Fait été que je me retrouvais étalée sur lui. Je roulais des yeux devant les jérémiades d'Isaac. Une chemise ca se lavait, et puis ce n'était pas comme si c'était sa seule. Mais par contre, oui j'étais bien, très bien même. Et même si sans doute il disait ca pour que je me lève, cette idée était bien loin de moi. Au contraire, c'était moi qui avait l'avantage sur ce coup, donc autant en profiter. Sauf qu'en faite, je n'avais pas vraiment envie d'en profiter, loin de là. Quoique... Amusée, j'approchais mon visage du sien, m'arrêtant quand mes lévres n'étaient qu'à quelques centimètres des siennes. J'aurais pu l'embrasser, j'en avais même envie, mais cela aurait été bien trop simple non ? Si bien que je me redressais et me relevais avant de partir en marche arrière, direction les sushi. J'avais faim moi. "Tu es bien comme ca ?" Moqueuse, oh que oui, je l'étais, et d'ailleurs je trouvais cela bien drôle. Par contre, ce qui l'étais beaucoup moins c'était que du coup, moi aussi j'avais fini mouillée. Certes, moins que lui, mais tout de même assez vu l'état de ma robe.

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L’air été chaud, l’été était bien présent, il n’allait pas tarder à toucher à sa fin. L’été n’était ma saison préféré, ma préférence allait au printemps. Surement parce que c’était à ce moment-là que la forêt était la plus belle. La forêt, j’aimais l’arpenter de long en large, je la connaissais par cœur. Elle me permettrait de m’entrainer par moment, la nature est un grand terrain de jeu quand on sait ou aller. Je doute cependant que cela plaise vraiment à Lola de me voir escalader des arbres pour tenter d’avoir une jolie vue. Non, elle aurait surement eu bien trop peur pour moi, pour ne rien dire à ce sujet. Depuis ma naissance, j’aimais me mettre en danger, à chaque fois je réfléchissais cependant toujours aux risques et même s’il m’était arrivé plusieurs fois de me faire mal, je continuais. Abandonner ne fait pas partie de mon tempérament mais je ne suis pas idiot et je sais qu’il y a des moments ou il est bon de savoir lacher l’affaire. Un jour, j’allais devoir le faire, surement pour Lola d’ailleurs, mais pas encore, ce n’était pas assez clair. J’aimais ma vie, même si parfois je me demandais bien ou tout cela allait pouvoir me mener, mais je n’étais pas inutile, j’avais le sentiment de servir à quelque chose et c’était ce qui m’importait. Lola me connaissait surement assez bien pour savoir que je n’allais pas laissé tomber comme ça. Mais aujourd’hui et durant cette semaine, je n’allais être qu’à elle, elle avait donc intérêt à en profiter. Le temps semblait comme arrêté juste pour nous permettre de partager ces moments. Peut-être aurais je été plus heureux si la situation était différente, si toute était clair, surement même mais je n’étais pas triste, loin de là même. On allait enfin pouvoir se retrouver comme à l’époque enfin sauf qu’aujourd’hui on était un peu plus tactile. De toute façon on l’avait toujours été et en y réfléchissant ça m’avait demandé pas mal de sang froid pour ne pas l’embrasser pendant nos soirées DVD, aujourd’hui je n’en était plus capable, ça c’était parce que j’y avais goutté une fois, impossible d’y résister désormais. Lola ne portait pas son alliance, un bon signe, et puis si elle avait sauté sur l’occasion pour me donner rendez vous, c’était surement parce qu’elle préférait ma présence à celle de Nathan. J’avais toujours du mal avec l’idée qu’elle puisse aimer un autre, ou qu’elle puisse en avoir aimer un autre. Peut être aprce que si on mettait amour sur leur relation ça rendait la nôtre moins idyllique.
Je n’étais pas quelqu’un de très méticuleux, mais je détestais me sentir sale, et là c’était le cas. Ce sable qui vous gratte, qui s’inscruste et tout cela mélangé à l’eau de mer. Autant j’aurais surement toleré l’eau salée, mais le sable.. c’était un peu comme tombé dans de la boue… Lola n’avait pas vraiment ce soucis j’avais joué le role de matelas. Cependant je finis par rapidement oublier les détails, adieu chemise, adieu océan. Non je me concentrais uniquement sur ses yeux…Enfin ça c’était avant qu’elle s’en aille. Je me redressais donc légèrement pour la regarder partir avant de faire la moue. « C’est la dernière fois que je te sers de coussin personnel » Dire qu’elle n’avait même pas profiter de mon temps de faiblesses… C’était deçevant XD. Je finis tout de même par me relever. D’un geste rapide j’enlevais ma chemise, de toute façon vu la chaleur je n’en avais pas spécialement besoin. Je la rejoignais rapidement et me laisser tomber à ses côtés, volant avec classe et distinction le sushi qu’elle s’apprêtait à engloutir avant de l’avaler en prenant bien le temps de le déguster.. « Humm il est bon »

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Sans doute qu'on n'aurait pas pu s'imaginer de lieu plus idyllique pour notre petite semaine rien que nous deux. On avait la plage á deux pas de la maison, et même si la phobie de l'Océan d'Isaac nous empêchait un peu de profiter de l'option 'baignade' ou trempette, cela nous laissait tout de même pas mal de possibilités. Dommage par contre que les bains de minuit tombaient à l'eau, mais bon on pouvait toujours en faire dans une piscine quand on serait de retour. On pouvait toujours profiter des promenades au bord de la mer, et c'était pas mal non plus. Ou de petits instants comme cela, ou finalement on riait bien plus qu'autre chose. Tout semblait toujours si simple en compagnie d'Isaac. Certes, la vie ne l'était pas toujours, mais à ses côtés, je pouvais toujours oublier ce qui me tracassait et juste profiter de sa présence. Peut-être que c'était en partie à cause de cela qu'on se comprenait si bien, parce que finalement on n'avait besoin que de l'autre pour aller mieux, pour être comblé. Certes, on ne vivait pas d'air et d'eau fraîche hein, fallait pas non plus abuser, mais on était bien quand on était ensemble, très bien même. Autant qu'en venant ici, j'avais eu mauvaise conscience vis-à-vis de Nathan puisque je savais parfaitement que j'allais le tromper une fois de plus. Mais avec Isaac à mes côtés, j'avais oublié ce petit détail, cela semblait avoir perdu son importance. Difficile de penser à mon époux avec Isaac à côté de moi. D'ailleurs, je n'avais pas vraiment envie de gâcher cette soirée, donc autant ne pas penser à Nathan.

Assise dans le sable, je m'étais lancé dans une dégustation de sushi. J'avais toujours adoré ce plat, alors pourquoi m'en priver ? Surtout qu'à chaque fois, je m'émerveillais un peu devant la facon dont ils étaient fait, à quel point ils se ressemblaient et avaient finalement tous la même forme, chose que je n'avais jamais réussi quand je les faisais moi-même. Amusée, je regardais Isaac enlever sa chemise. Maintenant qu'il s'était bien musclé, il semblait ne pas vouloir rater une occasion pour montrer à quel point il était beau goss. Comme si je ne le savais pas déjà XD. Je jetais un rapide coup d'oeil à sa plaie qui avait l'air de plutôt bien guérir, c'était rassurant. Enfin l'idée que ca puisse arriver de nouveau l'était beaucoup moins. Après tout, je connaissais assez bien Isaac que la blessure n'allait pas l'empêcher de continuer ce qu'il faisait... "Ca a bien guéri, mais évite de laisser trouer de nouveau mon coussin favori" J'étais mi-amusée, mi-sérieuse en disant cela. Depuis que je l'avais ammené à moitié mort au château, il s'était rarement passé un jour où je ne m'étais pas inquiétée pour lui, où je ne craignais pas recevoir un coup de téléphone pour me dire qu'il avait réussi à se faire tuer. Mais je n'en avais jamais parlé à Isaac, tout simplement parce qu'il savait parfaitement que je m'inquiétais pour lui. C'était le genre de chose qu'on n'avait pas besoin de lui dire. Pourtant, cela ne changerait pas son comportement ou l'empêchait de prendre des risques. Je lui tirais la langue quand il me vola mon maki au thon. Rha, il était vraiment impossible celui-là, surtout qu'il faisait cela uniquement pour m'embêter. Mais il avait de la chance, je n'avais aucune envie de me disputer avec lui, même pas pour rire. Si bien que j'attrapais un autre maki que je lui tendais. Oui oui, je m'étais mis dans la tête de le lui faire manger, allons voir s'il se laissait faire, car vu la fierté d'Isaac, ce n'était pas dit qu'il accepte. "Ouvre XD"

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Je n’étais pas de retour depuis si longtemps que ça, et je n’avais surement pas eu en tête de me retrouver là. En revenant à Stonefield je m’étais juré de ne pas retomber sous le jouc de Lola. Car depuis le début elle m’avait quand même toujours eu à sa botte, même si j’étais toujours resté maitre de mes actes. Je n’étais pas un chien et même si je l’aimais il y avait des limites, comme la supplier de m’aimer ou de me revenir, ça c’était hors de questions. C’était à elle de faire son choix et je n’allais pas tenter de la reconquérir si elle décidait de partir avec son mari. Oh que non, pour moi, cela signerait juste la fin de notre histoire et de notre amitié. Pour le moment on en était pas là et bien que je souhaite la croire, je restais dans les doutes et cela demeurait surement jusqu’au jour ou elle serait devant chez moi. Enfin si elle venait un jour devant chez moi. Oué j’aurais très bien pu prendre un appartement mais le château m’offrait de trop gros avantages. En particulier avec les sous terrains qui me permettaient de m’entrainer mais aussi de cacher ma double vie. Lola était la seule au courant, c’était une preuve de confiance, elle l’était peut-être trop, rien ne me disait qu’elle garderait cela pour elle. Après tout son mari était juste l’homme qui désirait le plus ma mort, mais dans le fond je savais qu’elle ne dirait rien. J’avais toujours été le deuxième, jamais le premier j’y avait été habitué, mais depuis quelques années je commençais à apprendre à gagner. Durant mon enfance, je n’avais rien de très intéressant, chétif, petit, j’étais plutôt une sorte de tête de turc, mais mon mauvais caractère ou plutôt ma détermination à ne pas me faire marcher dessus, m’avait permis de survivre sans trop de mal, si on enlevait les cours de sports ou je finissais bien souvent les fesses par terre. J’étais différent de Nathan, lui, c’était un peu tout mon contraire. Alors quand elle a choisi, je me suis senti un peu trahi, enfin, non complètement et ceux sur bien des points. Voila pourquoi j’avais passé tant de temps à m’entrainer, pour rivaliser, pour me défendre et pour ne plus être vu comme une crevette insignifiante. Bref, j’avais changé physiquement mais mon caractère était demeuré le même. Je détestais être mouillé, si Lola aimait ça, ce n’était pas mon cas, surtout avec le sable. Sur le coup je n’avais même pas pensé à enlever ma chemise pour montrer mon nouveau corps, ça ne m’effleura même pas l’esprit, non c’était plus par bien être que pour paraitre.
Quant à ma plaie, et bien elle était bien, elle n’était plus qu’un mauvais souvenir, même si ça allait surement toujours me poursuivre. Je roulais des yeux, rha, j’étais là, c’était déjà ça. Pendant un instant je pensais à lui dire que si son mari n’était pas là ce n’était surement pas pour aller compter des brunes. Non, j’aurais surement eu une occasion de le chopper si je n’étais pas là, sauf que j’avais choisi Lola, et pour moi c’était important, enfin de toute façon vu qu’elle ne me croyait pas, ce n’était pas la peine de me lancer sur ce sujet. « Coussin ? non plus maintenant » rétorquais-je d’un ton amusé, pour m’avoir comme coussin personnel, il fallait le mériter. Je la regardais avec des yeux gros comme des billes avant d’éclater de rire. Romantique, oui… enfin un peu de dignité quand même. « Heu… » je n’avais cependant pas envie de le décevoir. « Si tu vires le Maki, je te promet que je n’ouvre plus jamais la bouche quand tu le demanderas » ajoutais je sur le ton de la plaisanterie. Quoique, ça me demandait déjà un effort pour la laisser me nourrir, alors si en plus je devais me faire avoir. Je finis tout de même par ouvrir la bouche, en pensant tout de même que c’était un peu pitoyable comme scène.

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A vrai dire, je ne m'étais jamais imaginé de telles scènes avec Isaac. Enfin, si j'avais tenté de me les imaginer à une époque, mais j'avais cru que cela était tout simplement impossible. A l'époque, on avait seulement été des adolescents, et même si on avait été particulièrement proches pendant des années, on n'avait jamais vraiment franchi le cap de la simple amitié. Le plus frustrant avait certainement été que la plupart des personnes de notre entourage avaient été persuadé qu'on était en couple, et cela avait été bien difficile de les convaincre du contraire. On avait été tellement proches, tellement collés, tellement tendres envers l'autres que finalement on passait très bien pour un couple. Et pour moi à l'époque, il n'y avait pas eu plus énervant que des personnes qui me demandaient si je sortais avec Isaac. Ces questions avaient toujours eu le don de m'énerver, tout simplement parce que j'aurais souhaité que cela soit le cas, mais que je croyais qu'Isaac ne ressentait pas la même chose. Comme quoi, j'avais vraiment été bête. Il m'aurait suffit de prendre le courage pour lui avouer mes sentiments, mais je ne l'avais pas eu. heureusement que désormais, je semblais avoir eu une seconde chance, et je ne voulais pas la râter. Ce qui me gênait le plus, c'était bien sûr Nathan. Je n'aimais pas blesser les autres, encore moins quand il s'agissait que mon mari, avec lequel 4années de relation me liaient. Certes, vous me direz 4 ans, ce n'est pas vraiment beaucoup, surtout pas comparé au temps que durait mon amitié avec Isaac. Et sans doute que vous auriez raison, mais cela était tout de même difficile de dire à quelqu'un que tout était fini, que vous voulez le divorce, qu'en faite pendant tout ce temps, vous l'avez aimé, mais pas autant que votre ami d'enfance. A vrai dire, je n'avais aucune idée comment le lui dire. D'une manière ou d'une autre, cela allait être blessant, et il n'y avait certainement pas de bonne facon pour dire une telle chose. Mais c'était quelque chose par quoi j'allais devoir passer, et repousser le moment ne le rendait que pire pour tous les concernés. Mais tant que j'étais avec Isaac, je tentais d'éviter de penser à de telles choses, tout simplement pour ne pas me sentir trop coupable et pour pouvoir profiter du temps que je passais avec lui.

Je faisais la moue, faignant d'être décue. Comment ca, plus de coussin??? Nan mais, n'importe quoi. D'accord, je savais qu'il disait ca pour rire, mais quand même. Le pire était certainement que j'aurais pu lui faire changer d'avis, mais je n'avais pas vraiment envie de ceder à son chantage. "Je peux m'en aller tout de suite alors" Il avait tout de même de la chance que je n'y pensais même pas, d'ailleurs, je restais assisse dans le sable même après l'avoir dit, mais bien sûr, ce n'était qu'à cause des sushi XD.

J'étais assez étonnée qu'Isaac décide de me laisser faire, de me laisser le nourir. "Nan mais ho, arrête de toujours croire que j'ai de mauvaises intentions" répondis-je quelque peu vexée, mais surtout amusée. Le pire était certainement que je n'avais pas pensé de me jouer de lui. Bo, d'accord, l'idée m'avait effleurée l'esprit, mais je l'avais rejeté avant même qu'il ne le dise. Je lui déposais son sushi dans la bouche, comme promis, avant de le regarder manger. "Alors ? C'était si affreux?" Je ne parlais pas vraiment du sushi, mais je me doutais bien qu'il ait compris cela.

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Romantique ? Ce n’était pas vraiment le truc dont j’aimais me venter. En fait ce n’était pas vraiment une qualité qui m’intéressait. J’agissais d’une façon naturelle avec Lola, j’avais juste envie de lui faire plaisir. Alors peut être que ça me rendait « romantique », mais ce n’était pas non plus volontaire. Disons que je me forçais pas, non, je n’en avais pas besoin. Mais il y avait tout de même des choses que je ne risquais pas de faire, comme écrire une lettre d’amour. Alors là ce n’était même pas la peine d’y penser. Certaines personnes étaient en mesure d’exprimer leurs sentiments et prenaient même plaisir à le faire, je n’étais pas comme ça, pas du tout. Et lui dire je t’aime c’était déjà énorme. Ce n’était pas difficile à dire, pas avec elle, mais je n’allais pas lui dire tous les jours, ça ne me ressemblait pas. Nathan était donc surement bien plus romantique que moi, il appréciait peut être qu’elle le nourrisse, lors de diners romantiques, mais je restais tout de même assez perplexe. Ce n’est pas que je ne trouvais pas ça plaisant, mais c’était tout simplement le fait d’avoir l’impression d’être incapable de le faire par moi-même. Un côté de ma fierté que je n’arrivais pas à freiner. Lola semblait contente, j’étais donc heureux de lui faire plaisir, mais ça n’allait pas arriver souvent. « Heu.. je suis pas très fan » rétorquais je XD avant de me servir moi-même. Doucement j’agitais mes doigts devant ses yeux. « Tu vois ??? J’ai des mains, je sais m’en servir » je lui tirais la langue avant d’attraper des makis que j’envoyais en l’air avant de les gober. Mouais c’était bien plus drôle mais surement bien moins romantiques. En tout cas j’étais aussi habile pour tirer une flèche que pour viser dans ma bouche. Ah ah, et de 5…. Ces sushis étaient très bons, très très bon même. Sally s’étala sur la nappe. « Rha Sally » La chienne était trempée, elle semblait trouvait cela très drôle d’ailleurs. « Tient » Je lui offrais donc un maki qu’elle avala à son tour sans mâcher. Elle ressemblait de plus en plus louve. Et je ne pouvais m’empêcher de penser qu’elle allait finalement bien avec moi. Un sourire amusé sur le visage j’attrapais la boite qui contenait tous les makis avant de poser un regard amusé sur Lola. « Je crois que tu en as trop mangé, je te sauve la vie » Je le savais, il était dangereux d’enlever la nourriture à une panthère XD, mais c’était ça qui était drôle.

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J'aimais le côté romantique d'Isaac. Certes, celui-ci n'était peut-être pas très marqué par moments, mais il était naturel, ce qui le rendait encore plus agréable. D'autant plus que je sentais qu'il faisait des efforts pour me faire plaisir, alors oui, je lui étais reconnaissante. Quoique reconnaissante n'était peut-être pas le bon mot. Disons simplement que j'étais heureuse, et que je remarquais ses efforts. En tout cas, je voulais profiter de cette semaine, surtout que pour une fois, on pouvait se comporter comme un couple normal. On n'avait pas besoin de se cacher -enfin, on était tellement à l'écart de tous que personne pouvait nous voir, disons le comme ca, ce serait plus correct - et s'était franchement agréable. Surtout que c'était notre première sortie 'en couple'. Certes, on avait passé de nombreuses après-midi ici, mais à l'époque, on avait seulement été amis. En tout cas, j'espérais bien que ce soit la première d'une grande serie de sorties. Je ne savais pas vraiment où ma relation avec Isaac allait nous conduire, la seule chose que je savais c'était que je voulais être avec lui, et je voulais que cela dure. Sans doute que si je me serais rappelé de mon passé dans le Fairyland, cela n'aurait pas été bien étonnant. Aprés tout, si avec Robin on s'était toujours tiré dans les pattes, que chacun avait toujours passé pas mal de temps à critiquer les actions de l'autre, cela avait été avant tout parce qu'on s'était inquiété. Les vies qu'on menaient avaient été dangereuse. Pour ma part, j'aurais sans doute fini pendue si quelqu'un aurait découvert mon lien avec Robin des bois, quand à Robin, et bien il aurait sans doute eu le droit à une mort bien plus lente, plus douloureuse. Et à l'époque, cela m'avait coûté pas mal de nuits de sommeils parce que je le savais sur un coup, et que rien ne disait qu'il reviendrait. Mais j'étais une dame, et j'avais mis bien longtemps avant de lui montrer mes sentiments, et sans doute ne lui avais-je jamais montré à quel point je m'inquiétais réellement pour lui. Et aujourd'hui, cette histoire était quelque peu entrain de se reproduire. Certes, dans d'autres conditions, mais cela ressemblait tout de même. Sauf qu'aucun des concernés ne semblait le remarquer, personne ne se souvenait, et peut être que c'était mieux ainsi. En tout cas, à l'époque ou maintenant, on aimait toujours autant s'embêter, mais gentillement XD. D'ailleurs, il avait vraiment de la chance que je n'avais pas de complexes sur mon corps, bien au contraire même, si bien que sa petite 'blague' n'était pas vraiment blessante. Sauf que autant le châtier un peu, c'était bien plus drôle. "Hée, tu as qu'à dire que je suis grosse tant que tu y es. Sauf que dans ce cas, toi aussi tu pourrais supporter un peu moins mon cher" Amusée ? Oui, et d'ailleurs je savais bien qu'il n'allait pas vraiment mal le prendre. En tout cas, peut importe ce qu'il disait, il était hors de question qu'il me vole mes sushi de la sorte. Si bien que je me jetais à moitié sur lui pour tenter de rattraper la boite, résultat on se retrouvait étalés par terre tous les deux, et une fois de plus, je me retrouvais couchée sur lui. Sauf que je n'arrivais toujours pas à attraper la boîte. Un sourire malicieux se dessina sur mon visage, et je l'approchais un peu plus de lui avant de poser tendrement mes lèvres sur les siennes. Et oui, je connaissais son point faible. Sauf que je devais avouer, c'était également le mien. Alors oui, je parvenais à attraper la boîte de sushi de cette facon, mais je continuais tout de même à l'embrasser un peu plus longtemps. J'adorais ca tout simplement. Je finis tout de même par me décoller de lui et de me redresser, lui tirant la langue amusée. Ben quoi, j'avais réccupéré mes suhi moi XD.

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« “ / Everything I do - I do it for you”. ».

C’était surement mieux que je ne pense pas à mon côté romantique, ça faisait un peu trop féminin. Le romantisme c’était quand même quelque chose d’assez féminin et il y a des façons d’êtres qui ne me correspondaient finalement pas du tout. Le dépendance très peu pour moi, même si j’aimais Lola je refusais d’en devenir dépendant, je ne serais jamais éteint dans le couple si l’on veut. Certains ont tendance à s’effacer pour laisser s’exprimer l’autre. Une chose est sûre entre nous ça n’allait jamais être comme ça. Je ne demandais pas à Lola de s’effacer, j’aimais sa personnalité comme elle l’était et j’aimais ma personnalité, raison pour laquelle je n’avais pas envie de changer tout ça. Je ne connaissais finalement rien de la vie de couple mais j’en déduisais que les efforts : oui, mais dans la mesure du raisonnable, si c’était pour s’empêcher de vivre alors ce n’était finalement pas la peine. Heureusement entre Lola et moi, ce genre de situation semblait assez inexistant. On était au contraire assez libre, chacun de notre côté, on devait respecter de laisser à l’autre une certaine marge de manœuvre. Et sur ce coup-la, je n’étais finalement pas si mal vu que je réussissais tout de même à accepter cette situation. Depuis que ma mère avait appris notre liaison, car s’en était une, elle avait tenté d’en savoir plus, d’en parler, mais j’avais toujours refusé le dialoguer. Elle risquait de me montrer les points négatifs, ou de dire que cette histoire était impossible et que j’allais en avant de problèmes. Penser ainsi me semblait assez logique en fait, mais je restais tout de même assez sur de moi, je pourrais le supporter. LA question était de savoir si Lola pourrait le supporter. Si elle me choisissait, et c’était bien un si, elle risquait de réveiller un dragon endormi. Nathan n’allait surement pas la laisser partir comme ça. J’allais devenir son ennemi numéro 1 et je l’étais déjà. Qui plus est, il allait donc apprendre qu’elle l’avait trompé et j’étais sûr qu’il ne s’en arrêterait pas là. Non, c’était plus compliqué comme relation, ça allait être difficile. J’avais les épaules assez larges pour supporter tout ça et si Nathan me cherchait il risquait de s’heurter à moi et ça il ne devait pas vraiment s’en douter. Le problème ça allait donc être Lola. Car oui Lola était une personne assez douce et je la voyais mal dans ce genre de situations. Non, ça allait être compliqué, voire très compliqué.

Bien évidemment, je n’allais pas lui en parler, non, c’était trop tôt. Je la regardais, c’était plus agréable et elle semblait ne se douter de rien. Je la laissais donc rattraper la boite, finalement bien trop intéressée par ses lèvres. Sauf que Lola préférait une fois de plus les sushis. On allait voir ce qu’on allait voir ou pas. Je m’assis derrière elle et l’embrassait tendrement dans le cou. « Tu devrais les poser, avant qu’ils ne finissent dans le sable » lui murmurais avant de poser délicatement mes mains sur ses hanches.

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Les sushis, bien sûr que j'adorais ca, mais le plus drôle à ce petit jeu était bien sûr de provoquer Isaac, juste un tout petit peu. D'ailleurs, j'étais sûre qu'il le savait, après tout il me connaissait assez bien pour savoir que j'aimais ce genre de petits jeux, même si finalement dans le passé, ils avaient été bien moins agréable. Ben oui, à l'époque, il y avait pas de bisous XD. On avait toujours aimé se chercher, s'embêter gentillement, et d'ailleurs en y repensant cela était tout de même assez étonnant qu'on ne se soit jamais embrassé à une de ces occasions. Après tout, elles n'avaient pas manqué, et puisqu'on avait toujours été attiré par l'autre... Sauf qu'à l'époque, aucun de nous ne connaissait les sentiments de l'autre, et sans doute qu'on avait tous les deux eu bien trop peur de perdre l'autre qu'on n'avait rien osé tenter. Au moins maintenant, on n'avait plus besoin de resister, on pouvait tranquillement profiter de la présence de l'autre. Du moins, ici où personne ne pouvait nous voir. Et bientôt, on n'aurait plus besoin de se cacher. Voilà ce qui allait être agréable. On pourrait enfin se comporter comme un vrai couple. Enfin, disons que pour le moment, mes pensées étaient bien autre. J'étais plus concentrée sur le dernier maki au thon dans la boîte que je venais de suptiliser à Isaac. Je m'apprétais à le manger, mais Isaac ne semblait pas vraiment de cet avis, ou disons qu'il avait d'autres idées en tête. Et comme toujours, il avait des arguments très convaincants. Je le laissais m'embrasser dans le cou tandis que je posais la boîte un peu plus loin. Les sushis pouvaient toujours attendre, mais cela serait bien dommage de les voir rouler dans le sable. Un rire amusé sur les lèvres, je finis par me retourner vers Isaac. Les mains derrière son cou, je l'embrassais tendrement. C'était un de ces moments qui semblait presque trop beau pour être vrai, où on se demandait limite si on n'était pas entrain de rêver tout ca. Mais de toute manière, à chaque fois que j'étais avec lui, tout semblait si simple, si parfait, et j'avais un peu tendance à oublier le monde extérieur. A moitié assise sur ses genoux, j'avais déjà oublié mes sushis depuis un moment, ou plus exactement depuis que ses lèvres avaient touchées les miennes. Je l'embrassais amoureusement avant de me décoller juste un tout petit peu. "On devrait rentrer tu ne trouves pas?" murmurais-je. Difficile à ne pas comprendre pourquoi je disais ca. Disons seulement que le sable devait certainement être bien moins confortable que ne l'était le lit bien moilleux qui nous attendait dans la maison. Et ce serait bien bête de ne pas en profiter non ? Certes, s'il acceptait, notre soirée plage aura été bien courte, mais bon, ce n'était pas comme si on aurait pas d'autres occasions pour venir ici...

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« “ / Everything I do - I do it for you”. ».

La nourriture, étrangement je ne mangeais pas énormément par rapport aux dépenses énergiques qui étaient les miennes. En toute logique j’aurais du engloutir pas mal de choses, sauf que j’avais toujours eu un petit appétit. Si j’avais pu me souvenir, c’était tout simplement parce que mon corps avait été assez peu nourrit pendant des années. Dans la forêt de Sherwood, les grands repas étaient rare, le plus souvent je laissais ma part à quelqu’un qui en avait plus besoin. On survivait mais on ne vivait pas comme des rois. Les périodes hivernales étaient compliqués et sans la présence de Marianne je serais tombé plus d’une fois. En fait, elle a toujours été là, elle a toujours été ma béquille. Si chacun de nous étions en mesure de nous rappeler, tout cela ne serait pas un souci. Elle laisserait tomber Nathan et on continuerait notre vie sans se préoccuper du reste, on l’avait mérité, on s’était déjà tant battu. Cependant pour le moment aucun de nous ne semblait en mesure de se souvenir. Il m’arrivait de faire des rêves étranges, la forêt, les flèches, les chevaux, le groupe, les fers… Tant d’épreuves qui avaient été les miennes. Je m’en étais sorti à chaque fois. Ces rêves qui troublaient mon sommeil n’était rien d’autre que des souvenirs mais pour moi cela restait des rêves effrayants. Mon monde avait beau être dangereux, il semblait l’être moins que celui qui hantait mes rêves. Peut-être parce que celui-ci me semblait tout à fait inconnu. En tout cas, une chose était sure. Que ce soit dans ce monde ou dans l’autre, j’étais destiné à être hors la loi et le roi richard n’allait surement pas venir à mon aide. Mes cauchemars disparaissaient au contact de Lola, les pires étaient surement les cauchemars des croisades. En toute logique je ne pouvais pas les voir comme des souvenirs, mais ils semblaient si réels. Lola me reposait, elle m’apaisait. J’avais besoin d’elle et je savais qu’elle aussi avait besoin de moi. Nous étions les deux parties d’une pièce unique, nous n’étions pas complet sans l’autre et aucune autre partie n’aurait pu faire l’affaire. C’était en tout cas de cette manière que je voyais les choses et je n’avais pas envie que l’on me prenne cela. Lola semblait heureuse, j’étais heureux et personne ne pouvait nous voler ce que nous étions en train de vivre. Elle était superbe. Elle ignorait surement l’effet qu’elle me faisait, mais à chacun de ses mouvements j’éprouvais le désir de la dévorer. Pendant ces 3 semaines, j’avais été forcé de rester en retrait, je ne pouvais plus, pas maintenant qu’elle était si proche, si peu vêtu. Peut-être aurais-je réussi à patienter jusqu’à la fin si elle ne m’avait pas embrassé. Désormais c’était impossible, je ne voyais plus que la courbure de ses reins, ses cheveux qui tombaient dans son dos, la finesse de ses mains.
Heureusement pour moi, Lola oublia rapidement ses sushis. Ce qui était une victoire en soit, elle aurait pu les préférer, mais j’avais quand même des atouts en plus. Elle décolla doucement ses lèvres, mais je les sentais encore, elles étaient si proches. Mes mains ne l’avait pas lâché, elles continuaient de la caresser avec délicatesse. J’esquissais un sourire avant de lui murmure dans un souffle. « Je te laisse 10 secondes d’avance » Après ça je lui volais un baiser passionné avant de me détacher pour la laisser partir tout en comptant mes 10 secondes et pas une de plus avant de m’élancer à sa suite en riant.

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La relation entre Isaac et moi n'aurait sans doute pas pu être meilleure. Quoique, si. Quand j'aurais enfin mis les choses au clair avec Nathan. Mais aujourd'hui, au bord de la plage, cela ne semblait pas réellement entacher notre relation. Peut-être était-ce parce que j'avais enlevé ma bague, qu'elle se trouvait dans la voiture. Peut-être était-ce tout simplement du au fait que nous nous entendions toujours bien, et que cela n'avait pas changé au cours des années, que même la séparation n'avait pas pu changer cela. Mais pourquoi on s'entendait si bien n'avait finalement pas d'importance, mais ce qui en avait était tout simplement le fait qu'on était réellement bien ensemble. Rien que nous deux, à se chamailler, et à être ensemble comme un vrai couple. On était tout simplement fait pour être ensemble, et j'avais beau tenir à Nathan, mais plus je passais du temps avec Isaac, plus je comprenais que sur ce point, il n'y avait pas de doutes possibles. Cette complicité, cette proximité, je ne la trouvais qu'auprès de lui. J'étais bien incapable de me souvenir qu'à une époque, la situation entre nous avait été bien différente, après tout Lady Marian avait repoussé plusieurs fois Robin avant d'accepter sa demande... Mais finalement, notre histoire n'avait pas tant changé que cela, on était toujours fous l'un de l'autre, même si désormais on vivait plus pleinement nos sentiments. En tout cas, maintenant on avait bien du mal à se décoller l'un de l'autre. Mais autant éviter d'aller trop loin sur la plage. Elle avait beau être déserte, mais l'idée qu'un randonneur pourrait passer avait pour effet de me calmer, voilà pourquoi je lui proposais de rentrer. Je rigolais amusée à la réponse, alors comme ca, on allait faire la course... Comme quoi, il semblait quelque peu... pressé, mais sur ce coup, il n'était pas le seul. Je le désirais sans doute autant que réciproquement. Mais avant que je ne puisse lui répondre, il m'embrassa de nouveau, et loin de moi l'idée de le repousser. Au contraire, je répondis à ses lévres, et ce n'était qu'une fois qu'il s'était décollé que je me levais et partais en direction de la maison, tout en jetant un dernier regard amusé par dessus l'épaule. Quand on arriva presque simultannément à la maison, j'avais le souffle coupé, preuve comme quoi rire et courir en même temps ne faisait pas vraiment bon courage. Quand j'arrivais de nouveau à respirer normalement, je me tournais vers Isaac. A vrai dire, il était sans doute le seul en mesure à me rendre si heureuse. Avec lui, tout semblait toujours aussi facile, aussi agréable, et surtout, on ne risquait pas de s'ennuyer. Je passais tendrement mes bras autour de son cou. "Si tu savais à quel point je t'aime" murmurais-je avant de l'embrasser de nouveau. Dire que pendant des années, je m'étais obstinée à refouler mes sentiments pour lui... cela avait été une grave erreur, et j'avais mis bien du temps à le comprendre. Et heureusement pour nous, cela semblait désormais s'arranger, on allait enfin avoir notre happy end, du moins quand j'aurais demandé le divorce à Nathan...

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« “ / Everything I do - I do it for you”. ».

La plage, le sable fin, le soleil, le ciel bleu, la journée n’aurait pas pu s’annoncer plus belle. La semaine devait d’ailleurs suivre l’exemple de cette journée. De quoi nous offrir de nombreuses personnalités de sortie. Mais pour le moment, je n’étais pas très centré sur ce qu’on allait faire par la suite. Non pour le moment, j’étais plus en mode désir. Mode qui semblait bien décidé à s’exprimer. La vérité s’était surement que je n’avais aucune envie de le refreiner. Depuis notre première fois ensemble, du temps s’était tout de même écoulé. Le pire s’était surement de se voir tous les jours mais de ne rien pouvoir faire. C’était juste énormément frustrant. Et je savais très bien que c’était réciproque. On se connaissait assez bien pour comprendre ce genre de désir. Disons qu’on avait enfin ouvert les yeux, cela rendait les choses encore plus difficiles. Quant à moi, bien qu’elle ait tenté de me rassurer sur son choix, je n’en avais surement jamais douté, mais ça restait tout de même difficile à imaginer. Rien n’était encore fait et j’avais envie de profiter de cette semaine, au cas où. Avec la chance que j’aie, il allait encore nous arriver quelque chose. Je préférais donc éviter d’y penser, ne pas tenter de s’embêter avec ça, je n’allais pas détruire notre journée à cause de mes soucis. De toute façon, un jour ou l’autre, je serais fixé. Mais j’étais impatient, très impatient, je n’avais pas envie d’attendre encore des mois que la situation se découse. Pour le moment, je préférais cependant laisser Lola se débrouiller. Je savais que ce n’était pas si facile pour elle, même si cela m’énervait. Elle ne pouvait pas mettre ses années à la poubelle. Quant à Nathan je craignais qu’il ne la laisse pas partir si facilement. Je ne savais pas du tout si elle avait fini par croire ce que je lui avait dit, surement pas, mais l’important c’est qu’elle était là et le reste comptait peu. On semblait fait pour se retrouver, comme deux aimants. Malgré la distance on avait cette faculté à croiser le chemin de l’autre, mais peut-être était-ce parce que finalement on se cherchait. J’avais grandi avec Lola, je la connaissais parfaitement, je savais ce qu’elle aimait, ce qu’elle détestait, j’étais presque capable de deviner ce qu’elle allait me dire au moment ou elle me regardait. Et aujourd’hui, j’y voyais beaucoup de sentiments. On était encore jeune, on avait le temps de profiter de la vie, mais chaque jour qu’elle passait loin de moi me donner l’impression de perdre du temps. Heureusement cette semaine semblait parfaite pour qu’on retrouve un semblant d’harmonie, elle allait passé vite, trop vite, alors il était temps de passer aux choses sérieuses. Je la regardais partir tout sourire, d’un geste rapide j’avais un sushi, c’était toujours aussi bon. Il ne me fallut pas longtemps pour la rattraper. Bien qu’il n’était pas si facile de courir avec un chien dans ses pieds, mais Sally semblait trouver ça très drole. Hélas, la jeune chienne était bien le cadet de mes soucis. Ce qui était bien avec cette maison, c’était l’absence de vis-à-vis, personne ne venait jamais ici. Contrairement à Lola qui semblait quelque peu essoufflé, j’étais en pleine possession de mes moyens. Rien de tellement surprenant vu tout le sport que j’ingurgitais chaque jour pour être performant. Mes expéditions me demandaient un physique irréprochable et le footing était une obligation. C’était d’ailleurs avec plaisir que je remarquais que ma blessure par balle n’était plus qu’un souvenir. Il ne me fallut pas longtemps pour attraper Lola. Mes bras autour de sa taille, j’étais bien décidé à ne pas la lâcher. Je ne trouvais pas le temps de répondre vu qu’elle en avait décidé autrement, ce qui n’était pas plus mal. Disons que c’était passionné, très, très passionné et qu’on mit quelques temps avant de réussir à arriver sur le lit. Après tout on pouvait toujours changer pour pimenter les choses, et vu l’état dans lequel on était trouvé le lit dès le départ aurait fait partie du miracle. Car oui, tout cela dura longtemps… mais quel bonheur de pouvoir enfin se retrouver comme un vrai couple. En tout cas, le lendemain matin, Lola était toujours endormi quand je sortais des bras de morphée. J’embrassais tendrement Lola sur le front avant de remonter le drap pour qu’elle ne choppe pas froid. Quand à moi, j’avais besoin de bouger, comme tout les matins, j’enfilais mon jogging, passé mon casque sur les oreilles, lancé la musique en appuyant sur le bouton central de mon ipod et m’élançais avec Sally sur la plage non loin de la.

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On avait passé bien trop de temps l'un de l'autre pour pouvoir se résister. Depuis notre nuit dans la dépendance, plus d'un mois s'était écoulé. Bien sûr, on s'était vu tous les jours, mais jamais seuls, et cela n'arrangeait bien sûr pas les choses. C'était tout simplement frustrant de se voir, mais de ne rien pouvoir faire, juste parce qu'il y avait d'autre personnes. Cette "attente" n'avait donc finalement fait qu'augmenter notre désir si l'on puisse dire, et maintenant on était bien incapable de ne pas y céder. C'était sans doute même étonnant qu'on avait réussi à regagner le lit, car vu notre état, ca n'avait pas été gagné. Bien du temps plus tard, je finis par m'endormir dans les bras d'Isaac. Et pendant toute la nuit, j'avais des rêves bien bizarres. Je voyais Isaac dans des habits anciens, usés. On était dans le château, et me volait un baiser avant de partir en courant, tentant de s'échapper des gardes. Une autre fois je me trouvais avec Nathan dans ce qui devait être le jardin d'un chateau. Lui aussi portait ces habits moyen âgeux, mais contrairement à Isaac, les siens étaient en bien meilleurs état, et aussi plus raffiné. Il était plus le modèle prince charmant si l'on puisse dire, tandis qu'Isaac était le modèle prince des voleur.. et des coeurs. Je ne me souvenais pas vraiment ce que Nathan me disait, juste que ma réponse dut être assez sèche, puisqu'il finit par partir, tandis qu'Isaac ne mit pas longtemps à apparaitre, imitant Nathan. Inutile de dire qu'il était jaloux, mais je trouvais cela plus amusant qu'autre chose. Et puis, il y avait aussi les moments où l'on se voyait en forêt. Franchement, j'allais devoir arrêter de regarder Robin des bois, parce que franchement ces scènes avec Isaac pouvaient tout droitement sortir d'un des films... Sauf qu'ils semblaient bien plus réels, presque comme si je les avais réellement vécu, ce qui soit dit au passant, était tout simplement stupide. Je fus réveillée par Isaac qui bougeait à mes côtés, et je sentis ses lèvres sur mon front avant qu'il ne se lève. Je finis par ouvrir les yeux. Pourquoi il se levait déjà ? "Reviens au lit, il est encore tot" murmurais-je encore à moitié endormie. On avait tous les deux notre journée de libre aujourd'hui, alors autant faire la grasse matinée ensemble... Sauf qu'il ne semblait pas m'avoir entendu, puisqu'il sortit de la chambre, baladeur MP3 sur les oreilles. Tant pis pour la grasse matinée, sans Isaac c'était bien moins tentant. Je finis donc par me lever, prendre une douche avant de m'asseoir sur la terrasse, une tasse de café à la main. J'observais la mer qui était quelques mètres plus loin, et je suis bien incapable de dire combien de temps avait passé depuis le départ d'Isaac...

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« “ / Everything I do - I do it for you”. ».

Courir me faisait du bien ça me permettait de me remettre les idées en place, de m’aérer , de déstresser. Disons que c’était un peu obligatoire pour que le reste de ma journée se déroule du mieux possible. Et puis, il y avait aussi ce besoin étrange de me mentir en forme au cas ou. Je ne savais pas d’où ça venait, mais étrangement, je ressentais le besoin de maintenir ma condition physique, et pour ça rien de mieux que la course à pied. J’aimais bougé, ça me faisait du bien . J’aurais pu proposer à lola de faire partir de cette petite escapade matinale, mais elle était surement mieux à profiter calmement de cette matinée. Lola le savait, j’avais toujours eu besoin de pas mal de liberté. J’étais sociable, aucun doute la dessus, mais j’aimais aussi la solitude, et courir me permettait de retrouver cela. C’était donc pour cette raison que je me levais chaque matin qu’importe le temps pour profiter d’une certaine proximité avec moi-même. C’était un peu pareil pour le tir à l’arc, mais celui-ci demandait moins de physique mais bien plus de concentration. Cependant, je n’étais pas parti sans penser pour Lola. J’étais en fait bien décidé à me rendre en ville qui se trouvait à 5kilomètres pour lui rapporter des viennoiseries pour son petit déjeuner, et pour le mien. Bien sûr, j’avais entendu sa petite demande, mais je savais très bien qu’en y répondant je me serais retrouver du mauvais côté de la balance. Bien évidemment, j’aurais fini par accepter… Elle avait un certain pouvoir sur moi, et pour le moment je savais très bien que j’étais incapable de ne pas y céder. Mais le plus important, c’était tout simplement qu’il me tardait énormément de la retrouver. Car oui, je n’étais pas parti depuis longtemps et j’éprouvais déjà un sentiment de manque.
La ville se trouvait à 5kilomètres, Sally me suivait avec vivacité, elle n’aurait surement pas du, trop physique pour un chiot de son âge ? Mais elle n’en faisait qu’a sa tête. Jamais particulièrement ce petit village côtier. Pas beaucoup d’habitants si bien que tout le monde se connaissaient et je n’échappais pas à la règle. A peine avais-je mis les pieds dans la boulangerie que la propriétaire me reconnut. Il était vrai que la dernière fois c’était il y a deux ans et cela ne semblait cependant pas assez lointain pour qu’elle oublie ma tête. Je lui dédiais un sourire avant d’acheter de quoi tenir pour toute la matinée. C’était donc partit pour le retour. Ce que je préférais c’était le chemin forestier. Etrange et surprenant, j’éprouvais une certaine facilité à accélérer dans ce genre d’environnement, j’étais un peu dans mon élément. Pourquoi ? je n’aurais su le dire, mais j’adorais courir en forêt, c’était particulièrement agréable. J’arrivais finalement en vue de la maison. Lola était assise, elle semblait assez pensive, je montais donc rapidement les escaliers pour arriver à sa hauteur. Mes lèvres se posèrent tendrement dans son cou tandis que je déposais le sachet de viennoiseries sur la table. « Le petite déjeuner est servi » rajoutais je avant de me servir un verre de jus d’orange. Ah oui, j’aurais pu choisir le café, mais c’était une boisson trop énergique pour moi. Amusé, je posais délicatement mon regard dans le sien avant de descendre pour observer sa tenue. « Très jolie » Passant ma main dans mes cheveux, j’attrapais rapidement une chocolatine, j’étais tout simplement affamé. « Tu as bien dormi ? XD »

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