Dis?! Tu voudrais pas être mon infirmière - LOLA-

« “Je suis là pour t'aimer, pour te tenir dans mes bras, pour te protéger. Je suis là pour apprendre de toi et recevoir ton amour en retour. Je suis là parce que je ne pourrais être nulle part ailleurs. .”. ».

Voila plus de deux semaines que je n’avais pas adressé la parole à Lola. L’envie de m’en avait pas manqué, sauf que j’avais bien été incapable de trouver les mots. Je n’arrivais pas à me situer dans la situation. J’étais quoi, un amant, un coup, une soirée à oublier. Je pensais pour la dernière option. Elle avait surement du réaliser son erreur et elle refusait de me le dire pour ne pas me blesser, elle tentait surement de me le faire comprendre à tentant de s’éloigner de moi, de prendre ses distances. C’était surement à moi de tenter de la conquérir, sauf que j’étais un peu dubitatif, si elle avait vraiment voulu de moi, elle m’aurait surement fait des signes. On travaillait ensemble, on était si mal comme avait l’impression d’être deux inconnus. A chaque fois que je me trouvais dans la même pièce qu’elle, j’avais juste envie de l’embrasser avec passion, de sentir sa chaleur, d’entendre son cœur battre, j’avais tellement envie de la serrer dans mes bras, de savoir qu’elle était là, mais à chaque fois je me retenais, par peur de la blesser, de rendre la situation encore plus difficile pour elle. Ce n’était pas la seule raison, j’étais sur un gros coup. J’avais réussi à trouver ou ils allaient faire leur prochain transfert d’argent sale et surtout d’armes… Voila ce qui me préoccupait le plus. J’avais donné rendez vous à un homme du FBI, on serait deux contre une troupe armée jusqu’aux dents, on n’était pas prêt pour démanteler le filon, mais on pouvait prendre des marques. Prendre des photos, tentées d’avoir des preuves, c’était déjà ça, un début du moins. Disons que cette « mission » m’empêchait de trop penser à Lola. Elle était déjà trop présente dans mon esprit, il m’était difficile de me concentrer. Surtout après des heures derrière mon ordi pour tenter de comprendre leurs agissements. Pour le moment ils tentaient de remettre leur compte en état mais j’avais fait du dégât, pas mal de dégats. Ça allait les rendre méfiant, très méfiants. Je n’avais pas encore réussi à mettre ma tenue au point. Cette mission allait donc devoir se faire d’une manière naturelle et dangereuse. Heureusement pour moi ou malheureusement la peur n’était pas un frein pour moi, mais un moteur. Je devais réduire ce trafic à néant, je devais y mettre un terme et si cela devait couter ma vie… alors qu’il en soit ainsi, personne ne m’attendait à la maison de toute façon. Voila…voila a quoi je pensais, chaque jours je voyais l’absence de Lola dans ma vie comme une sorte de fin du monde. Le grand n’importe quoi.

J’aurais du le savoir que ça allait mal tourner, je me retrouvais maintenant à fuir comme un dératé. Je courrais vite heureusement, mais je ne courrais pas aussi vite que les balles et celle qui me transperça me ramena durement à la réalité. J’avais réussi à monter sur ma moto, enfin ma moto, plutôt une moto emprunté, disons le clairement. Rouler devenait de plus en plus difficile, j’étais juste en train de souffrir le martyr. Alors quand ils réussirent à me crever les roues, je n’avais pas trop d’options. Je devais me trouver une planque et vite. Par chance, j’étais dans le quartier ou vivait Lola… mais aussi Nathan. Je connaissais l’emploi du temps de la jeune femme et j’avais réussis à semer mes adversaires pour un temps. J’arrivais donc à me hisser tant bien que mal à son étage. Elle était dans la chambre conjugale… Rha je détestais déjà cet endroit. Pas besoin de tambouriner, elle sursauta à ma vue avant de me laisser entrer et de fermer la fenêtre derrière moi. Je me laissais tomber avant de reprendre mon souffle tout en tentant de chercher son regard. « Lola… tu dois me cacher, Nathan va arriver, je ne suis pas là, Ne pose pas de questions, fait moi confiance » C’était surement la première fois que je parlais avec tant de difficulté et surtout avec tant de sérieux, mais j’entendais déjà les hommes fracasser leur porte d’entrée. Ma vie reposait donc entre ses mains, c’était surement la personne en qui j’avais le plus confiance. Ils débouchèrent dans la chambre armé comme des militaires tandis que je retenais mon souffle tout en me tordant de douleur.

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Je regardais mon téléphone portable. Le nom d’Isaac y était écrit, et il m’aurait suffit d’appuyer sur une seule touche pour l’appeler. Sauf qu’à chaque fois, mon doigt s’arrêtait quelques millimètres avant. J’étais tout simplement incapable de déterminer ce que je devais faire. Je voulais lui parler, entendre sa voix, être avec lui, mais je ne savais pas quoi lui dire. Que je ne savais pas quoi faire ? Que j’étais perdue ? Rha et puis c’était aussi à l’homme de faire le premier pas non, de rappeler après une nuit passée ensemble. Sauf qu’il ne l’avait pas fait. Cela avait donc signifié si peu pour lui ? Non, ca ne pouvait pas être ça. J’avais bien vu dans ses yeux qu’il disait la vérité en disant qu’il m’aimait. Cette nuit avait beau avoir été idyllique sur bien des points, mais elle semblait nous avoir encore plus écartés l’un de l’autre, aussi étrange que cela puisse paraitre. Désormais, on ne s’adressait même plus la parole. On était comme deux inconnus, et autant dire que cette situation était douloureuse. A cela se rajoutait ma mauvaise conscience qui me rongeait, surtout quand je voyais Nathan. Je ne lui avais rien dit de cette nuit, et il ne semblait se douter de rien, même si j’étais revenu tôt le matin sans avoir dormi ne serait-ce qu’une minute. Il m’aimait au point de croire que je ne pouvais pas le tromper, ce qui évidemment rendait ce que j’avais fait pire. Alors peut-être qu’il aurait été sage de ne pas contacter Isaac, de laisser la situation telle qu’elle était. Sauf que fuir n’arrangeait rien. Et je n’étais pas capable de faire un tel sacrifice, de ne plus voir Isaac. Je l’aimais trop pour cela. Quitter Nathan ? C’était l’autre option, mais je n’arrivais pas vraiment à m’y résoudre pour l’instant. Bref, j’étais tiraillée entre les deux, sans vraiment réussir à trouver une solution. Sans doute parce que la pensée qui occupait le plus mon esprit était tout simplement ‘pourquoi il ne m’appelait pas ??’ suivie de près de ‘je l’appelle ou pas ?’. C’était bien la première fois que craignais lui parler. Je l’aimais, et cela me rende vulnérable dans le sens que j’avais peur que cette nuit n’ait pas représenté la même chose pour lui que pour moi. Sans doute que c’était tout simplement idiot. Surtout qu’il aurait déjà dû que je sache ce qu’elle représentait au juste pour moi. Une aventure d’un soir à ne pas répéter ? Le début d’une affaire régulière ? La seule chose que je savais c’était que cette escapade avait beau me donner un sacré mal de crâne, j’étais pourtant incapable de la regretter. Non, j’avais bien trop appréciée pour cela. Sans doute que je devrais commencer par dire ça à Isaac… Peu importe ce qu’il pensait de cette nuit, je voulais au moins qu’il sache que je ne la regrettais pas. Je pris une profonde inspiration avant d’enfin me décider d’appuyer sur le petit bouton. Sauf qu’évidemment la fois où je me décidais enfin de l’appeler, il devait éteindre son portable. Génial. Surtout que je me voyais mal lui laisser un message. Je raccrochais donc, énervée. Bon, d’accord, j’allais lui parler au travail… Je m’apprêtais à aller me changer pour la nuit quand je sursautais à cause d’un mouvement à ma fenêtre. Doucement, je m’approchais. Quand on parle du loup… Qu’est-ce qu’il faisait là ? Rapidement, j’ouvrais la fenêtre. C’était vraiment une mauvaise idée, surtout que Nathan n’allait sans doute pas tarder à rentrer, sauf qu’il avait l’air si mal en point que j’étais bien incapable de faire autrement. Surtout que d’une certaine façon, j’étais soulagée de le voir. Quoique vu son état, il devait plutôt vouloir me faire avoir un arrêt cardiaque. Son T-Shirt était imbibé de sang, et il était blanc comme un linge, si bien que j’étais étonnée qu’il puisse être monté au premier étage dans cet état. Comment ca, il n’était pas là ?? Mon premier reflexe avait été de saisir mon portable, je voulais appeler les secours, peu importe si Nathan le voie ou non, ca m’étais bien égale. J’étais bien trop inquiète pour Isaac pour me soucier pour mon mariage. Mais quelque chose dans la voix d’Isaac me fit comprendre que c’était mieux de faire ce qu’il disait. Je lui fis donc signe de se cacher dans mon armoire, vu la taille au moins il n’allait pas vraiment avoir de problèmes à y entrer. Rapidement, j’effaçais les quelques gouttes de sang qui étaient tombées par terre. A peine j’avais fini, la porte s’ouvrit et deux colosses armés entrèrent. Autant dire que pour la deuxième fois dans la soirée, j’eus la peur de ma vie, et je fus soulagée de voir Nathan derrière eux. Mais en même temps, cela m’inquiétait, vu que cela confirmait ce que venait de dire Isaac. Qu’est-ce qui s’était donc passé ?? « Qu’est-ce que ca signifie Nathan ? » Ma voix était quelque peu sèche sur ce coup, disons que je n’appréciais pas vraiment avoir des inconnus dans ma chambre, spécialement s’ils entraient sans frapper. Surtout que la réponse de Nathan semblait, comment dire… Bizarre en vue de ce que venait de dire Isaac. Il avait soi-disant vu quelqu’un monter à la fenêtre et était donc venu avec son chauffeur et quelqu’un qu’il appelait ‘John’. « Ecoute Nathan, il n’y a personne ici, et la prochaine fois que tu amènes de la visite dans notre chambre, tu pourrais prévenir. J’aurais pu être… indisposée » Après tout, j’aurais bien pu être entrain de me changer… Je tentais de ne pas stresser pendant qu’un des hommes parcourait la pièce et s’arrêta devant la fenêtre comme pour s’assurer. Je posais mon regard sur Nathan en haussant un sourcil. Qu’est-ce que cela signifiait ?? Sans doute qu’il du comprendre mon mécontentement, vu qu’il fit signe à l’homme de sortir de la piéce, tandis que lui s’approcha de moi pour me serrer tendrement dans ses bras. « Je me suis inquiété pour toi » Je savais qu’il était sincère, si bien que je tentais de me calmer. Chose difficile, étant donné que j’avais bien trop peur qu’Isaac saigne à mort pendant qu’on était entrain de discuter ici. Je finis donc pas me décoller doucement de lui. « Nathan… Anna vient de m’appeler. Elle veut que j’aille la voir. Des soucis d’amour tu sais, et elle veut en parler. Elle était vraiment mal, donc j’allais t’appeler pour dire que je vais aller la voir et que je ne sais pas si je vais rentrer cette nuit. » Je n’aimais pas mentir, et pourtant, cela ne me posait finalement pas de mal quand il s’agissait d’Isaac. D’ailleurs, cela semblait loin de plaire à Nathan, puisqu’il alla même jusqu’à me demander si ce n’était pas plutôt le frère d’Anna que j’allais voir. « franchement, on est arrivé bien bas si tu peux même pas me faire confiance » « je te fais confiance, mais pas à lui » Je roulais des yeux. « Je suis avec toi, et pour moi, ça veut tout dire, alors croit moi ou non, je vais y aller. Et tu devrais t’occuper de tes invités »A vrai dire, je me détestais pour ce mensonge. Sauf que j’avais voulu couper court à la discussion avant qu’elle n’ait réellement commencée. Quand à ma deuxième réplique, j’espérais qu’Isaac ne l’ait pas entendu, parce que sérieusement je ne le pensais pas vraiment, ou plutôt, je ne savais pas quoi en penser. En tout cas, sur ce coup, je semblais avoir réussi à énerver Nathan puisqu’il quitta la pièce, et peu après j’entendis la porte d’entrée se fermer. Rapidement je m’approchais de la fenêtre qui donnait sur l’allée, juste à temps pour voir Nathan et les deux hommes monter dans une voiture et repartir. Je me précipitais vers la cachette d’Isaac, trop inquiète pour lui. Rapidement, j’attrapais un de mes T-Shirt pour appuyer sur sa plaie. Ce n’était peut-être pas parfait, mais je voulais au moins tenter d’arrêter le saignement. « Nathan est parti, je peux appeler l’ambulance maintenant ? »

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« “Je suis là pour t'aimer, pour te tenir dans mes bras, pour te protéger. Je suis là pour apprendre de toi et recevoir ton amour en retour. Je suis là parce que je ne pourrais être nulle part ailleurs. .”. ».

Voilà que j'étais réduis à me cacher dans une armoire. Il n'y avait d'ailleurs rien de très intéressant à l'intérieur, si ce n'est des robes et quelques chemises. En tout cas, je restais assez attentif au monde extérieur même si je savais que je n'avais plus aucune échapatoire. Je devais compter uniquement sur Lola, sur rien d'autre. Heureusement pour moi j'avais une confiance aveugle en elle et j'étais donc assez rassuré, elle allait m'en débarassé. Enfin je l'espèrais... Pour le moment j'écoutais leur petite conversation très intéressante. Je pouvais comprendre Lola, voir rentrer des hommes armées jusqu'au dent dans sa chambre ça devait être assez flippant. Quoi qu'arrivait taché de sang, ça devait pas être non plus. Elle avait viré au plan, dure à dire qui était le plus pale de nous. Ça devait être moi, une fois de plus je gagnais. Enfin gagné ce genre de truc c'était peut être pas vraiment une victoire. D'ailleurs il valait mieux que je me taise, parce que si je lui disais ça elle allait surement virer au rouge et j'allais finir avec une bonne engueulade. Je n'en avais pas envie, je venais de la retrouver et elle avait semblait excessivement heureuse de me retrouver, jusqu'à ce qu'elle remarque mon état. Bien évidemment hors de questions pour moi de ne pas écouter leur conversation romantique. Je me retenais de ne pas bouffer, en pensant au fait que si elle venait me voir. Sauf que c'était mieux que lui ne l'apprenne pas. Je ne voulais pas mettre Lola en danger, non... et le mieux aurait surement été de disparaître. Par contre la phrase suivante me coupe l'herbe sous le pied en me coupant tout envie de rire c'est ce que j'avais craint depuis le départ. Elle était avec lui et donc... je n'étais qu'une sorte de … bhé en fait j'étais rien en gros. Voilà qui mettait au clair notre nuit romantique. Une fois partie Lola ne mit pas longtemps à ouvrir la porte. Je me laissais donc tombé par terre avant de me redresser pour lui faire face. « Comment ça tu es avec lui et ça veut tout dire, et ou c'est que je me situe ? » Jaloux ? Complètement, aucune envie de la partager, aucune envie qu'elle soit loin de moi. Je n'avais cependant pas envie que tout cela finisse en crise de pseudo couple. Sauf qu'elle venait de me faire trop peur avec l'ambulance. Je tournais la tête négativement. « C'est les premiers endroits ou ils vont chercher, si je vais à l'hopital je suis cuit. Amène moi au château, la balle à traverser, ma mère pourra s'en occuper la-bas » Doucement je posais ma main sur sa joue, voilà qui était réconfortant ça me faisait du bien de la sentir de nouveau avec moi même si ce n'était peut être pas son cas. « Tu m'as manqué » murmurais je avant d'effleurer ses lèvres, sauf que bien évidemment la douleur me rapella à l'ordre. Je reposais donc ma tête contre l'armoire avant de soupirer. « Tu devrais encore plus m'aimer avec mes blessures de guerre XD ? » Oué enfin peut être pas quand même. Faire la conversation m'éviter de trop penser, enfin ça m'éviter de devenir dingue et de me concentrer sur la douleur. Lola quant à elle n'allait surement pas tarder à mourir de stress. Je tentais donc de la rassurer...enfin c'était peut être plus à elle de me rassurer sur le coup XD , sauf que je n'avais pas si peur que ça... Non je savais que ça pouvait être pire. « ça va aller Lola, amène moi juste chez Ma mère et ça va allait. Vais pas te quitter si vite, tu t'ennuierais trop:P »
La douleur était assez importante, la balle m'avait traversée, aucun organe vital ne semblait touché, vu la ou elle était entrée et sortie. Enfin j'essayais de trouver des points positifs pour tenter de garder le morale mais je sentais bien que plus le temps passait plus je me fatiguais.

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Je détestais mentir, j’avais toujours détesté ça. Et pourtant, quand il s’agissait d’Isaac, je mentais sans cligner d’un cil. Il m’avait demandé de ne rien dire, et je m’y tenais sans cependant savoir la raison de son comportement étrange. C’était tout de même la preuve que je lui faisais extrêmement confiance puisque pour lui je mentais même à mon mari sans pour autant savoir pourquoi. Le pire était sans doute que je ne me sentais même pas mal, du moins pas pour l’instant. J’étais bien trop inquiète pour Isaac pour réellement éprouver autre chose. Son T-Shirt avait été imbibé de sang, et il avait semblé si blanc… Voilà pourquoi je voulais finir cette discussion le plus rapidement possible. De toute manière, j’avais toujours eu du mal avec la jalousie de Nathan, même avant notre mariage. Isaac avait toujours fait parti de ma vie, et il était hors de question que j’arrête de le voir. Cela avait été le cas à l’époque, et ce l’était toujours maintenant. Et ce n’était vraiment pas quelque chose qu’on allait discuter maintenant. A vrai dire, je me détestais pour lui mentir de la sorte, lui dire qu’il pouvait me faire confiance, puisque de toute évidence, ce n’était pas le cas. Mais pour l’instant, c’était tout simplement secondaire. Tout comme j’avais dit que cela voulait tout dire pour moi que je sois avec lui, et pas Isaac. A vrai dire, sur ce point, je n’en savais rien. Je disais ce que Nathan voulait sans doute entendre. Sauf que moi, j’étais quelque peu perdue. Mais une fois de plus, ce n’était pas le moment de discuter sur cela, vu qu’entre temps Isaac risquait de saigner à mort. Sauf qu’à vrai dire, je n’avais aucunement voulu qu’Isaac n’entende cela. Si cela avait été vrai, ça aurait été une toute autre histoire. Mais là, j’allais devoir le lui expliquer. Lui dire que je l’aimais, mais que pour le moment, j’étais plus perdue qu’autre chose. Il n’allait sans doute pas apprécier, mais cela était la vérité, et il méritait bien de la savoir. Je regardais donc Nathan partir et m’assurais qu’ils aient vraiment quitté la maison avant de m’approcher d’Isaac. Vu son état, les explications allaient devoir attendre, de toute manière vu comme j’étais inquiète, cela aurait certainement pris une mauvaise tournure s’il m’aurait demandé de quelconques explications. Cela m’aurait sans doute plus énervée qu’autre chose, et mes explications ne lui auraient sans doute pas suffi. Bref, c’était quelque chose à faire à tête reposée. Pour le moment, on allait déjà se contenter de faire en sorte qu’il survive cette soirée. Sauf qu’Isaac ne semblait pas de cet avis, vu que bien évidemment il avait du écouter notre conversation, et que ma dernière phrase semblait vraiment lui avoir déplu. Je tentais donc de le calmer un peu, sans pour autant me lancer dans une longue conversation. «Je voulais éviter que tu ne saignes à mort, alors je lui ai dit ce qu’il voulait entendre pour qu’il parte » Je n’étais pas vraiment fière de moi sur ce coup, mais c’était fait. Je posais tendrement ma main sur sa joue pour tenter de le calmer, tout en tentant d’appuyer quelque chose contre sa blessure afin de stopper le saignement. Ou au moins essayer de le faire. « Toi aussi tu m’as manqué » murmurais-je lèvres contre lèvres. Sauf que bon, ce n’était pas vraiment le moment pour échanger des tendresses, surtout qu’Isaac se tordait de douleur. « Je t’aimerais bien plus si tu ne te mettais pas toujours en danger de la sorte » Ben quoi, je n’allais pas vraiment aimer une preuve ineffaçable comme quoi il avait été à deux doigts de mourir… D’ailleurs, j’aurais bien aimé savoir ce qui s’était passé, sauf qu’il ne semblait pas vraiment décidé à me le dire. De toute manière, peut-être que c’était mieux qu’il ne parlait pas ? En tout cas, je devais sans doute être aussi blanche que lui vu qu’il tentait de me rassurer. J’essayais donc de me ressaisir. « Isaac Samuel Bright, tu n’as pas intérêt à me quitter » C’était censé être une plaisanterie, sauf que je le pensais vraiment. J’attrapais doucement un de ses bras et le passais autour de mon épaule afin de pouvoir le soutenir un peu vu qu’il ne semblait pas très sûre sur ses pieds. « Tu vas y arriver jusqu’à la voiture ? »

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« “Je suis là pour t'aimer, pour te tenir dans mes bras, pour te protéger. Je suis là pour apprendre de toi et recevoir ton amour en retour. Je suis là parce que je ne pourrais être nulle part ailleurs. .”. ».

Ça aurait pu être pire, ils auraient pu me tuer sur le coup. J’avais eu de la chance une fois de plus. Si seulement j’avais eu ma tenue, je n’en serais pas là. Cela m’apprendrait à penser trop à Lola et à ne pas faire ce que je devais faire depuis pas mal de temps. Bon de toute manière, je ne pouvais pas vraiment revenir en arrière, non je devais espérer survivre. J’étais dans un sale état, mais surement pas aussi grave que ça. Ma vie était en jeu, mais si Lola m’amenait à temps auprès de ma mère, j’arriverais surement à m’en sortir. Bien évidemment hors de questions de le dire à Lola, elle était déjà assez stressée comme ça. Elle avait tout de même prouvé qu’elle tenait assez à moi pour ne pas remettre ma mise en garde en questions. Elle ne s’était pas mal débrouillée pour le faire partir. Il ne s’était surement douté de rien. Il avait cependant raison de se méfier de moi, que ce soit pour sa femme ou pour son petit trafic. Bref, ma vie était pendue à un fil et Lola était en train de me soutenir. Je n’avais pas vraiment envie de réfléchir à la suite de notre histoire mais je ne pouvais pas m’empêcher d’être jaloux. Non ça c’était tout simplement impossible. L’entendre parler comme ça à Nathan, ça me rendait complètement fou. J’avais juste envie d’être à sa place, de ne pas devoir me cacher dans son armoire. J’étais dans une position des plus douloureuses en plus vu que j’avais du me tordre dans tout les sens pour réussir à rentrer à l’intérieur. Le temps semblait prendre son temps, c’était le cas de le dire, tout ça à cause de la douleur, elle rendait les secondes aussi longues que des minutes. Non vraiment, j’étais pas si bien que ça. Je tentais de paraitre potable devant Lola, mais c’était juste de plus en plus difficile. Je tentais de rire mais je finis par m’arrêter j’en étais incapable désormais. « Faut bien non » lui répondais je dans un souffle qui trahissait mon état… J’arrivais donc tant bien que mal à me hisser dans sa voiture. Le problème c’est que durant le trajet, j’étais dans une sorte d’état second. Je reconnectais au moment ou la voix de ma mère me fracassa les tympans. « Mon dieu Isaac, mais qu’est qui lui arrivé, chérrrrri !!!!! » Allez fallait qu’elle appelle mon père, j’étais fini, on allait plus jamais me laisser sortir. Les pompiers et les flics allaient débarquaient. Mon père arriva rapidement, vu la voix de ma mère il n’avait pas perdu son temps. « Isaac !? » Ma mère lui hurla d’appeler les pompiers. « Pas les pompiers, ils vont être au courant » Mon père me lança un regard glacial, tandis qu’il saisissait le téléphone. Rha bordelll… « C’est moi qui est hacker ton système… » Il posa un regard mi surpris mi fier avant d’ordonner à ma mère de me monter dans ma chambre. Il comprenait la gravité de la situation et il savait donc qu’il fallait mieux passer inaperçu. Quant à Lola, je m’agrippais à elle, si bien qu’elle suivait la scène surement sans rien y comprendre. « Aiiieee » ça faisait mal, je détestais les piqures. « Tait toi un peu " Je roulais des yeux, même à moitié mort j’avais gardé mon mauvais caractère. Incapable de dire ce qu’elle m’avait envoyé mais en quelques seconde je sombrais dans un semi sommeil. Je me réveillais plus tard, la douleur était toujours présente, mais je me sentais légèrement mieux. Ma mère était toujours à mes côtés, je tenais la main de Lola, elle n’avait surement pas du me quitter. « Tient, voila quelqu’un qui nous honore de sa présence. Je te préviens Isaac, si tu refais un coup pareil, ne compte pas sur moi pour te sauver la vie. » Je regardais ma mère avec un air de chien battu, elle avait dû s’inquiéter, assez normal d’ailleurs. « Et c’est quoi encore cette histoire encore, qu’est que tu as hacké ? dans quelle affaire tu t’es encore fourré, il va falloir que tu reviennes sur terre ISAAC tu n’es pas superman » Allez c’était partit, elle se lança dans une tirade. Heureusement mon père apparut, je remarquais un léger sourire, disons qu’il était surement le seul à comprendre. Il amena ma mère avec lui « Evidemment toi, tu dis rien, c’est ton fils quand même » « Oui…laisse les tous les deux tiens, ton fils a surement pas besoin de repos »
Je soupirais avant de poser mon regard sur Lola. « J’ai été absent longtemps ? »

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Franchement, il était assez difficile de réagir correctement quand la personne qu’on aimait était presque mort, ou pouvait mourir à tout moment. D’ailleurs, c’était assez étonnant que j’avais réussi à garder mon calme face à Nathan, de ne pas me trahir. Ca tenait même du miracle. Mais il ne semblait s’être douté de rien, il devait seulement croire que j’étais vraiment énervée à cause de son arrivée et parce qu’il ne me faisait pas confiance. D’une certaine manière, je l’étais mais bon, c’était bien secondaire. Doucement, je tentais de soutenir Isaac du mieux que je pouvais. Je savais parfaitement que ne pas l’emmener à l’hôpital était une mauvaise idée, mais je le connaissais assez bien pour savoir qu’il avait sans doute ses raisons et je ne voulais pas perdre du temps à discuter pour rien. Si bien qu’une fois qu’il était assis dans la voiture, je me dépêchais pour m’asseoir sur le siège passager et d’appuyer sur le champignon. Les roues grisaient sur le goudron tandis que la voiture prit rapidement en vitesse. D’ailleurs, j’étais bien loin de respecter les limitations de vitesse, je ne voulais pas vraiment perdre du temps à rouler à 50à l’heure. Isaac avait besoin d’aide, et vite. Si bien que je finis par arriver au château dans un temps record, d’ailleurs je ne pensais même pas à m’arrêter à l’endroit prévu, non non j’arrêtais la voiture devant la porte avant de me hâter auprès d’Isaac et de l’aider à sortir. A moitié appuyé sur moi, je parviens à lui faire monter les quelques marches jusqu’à la porte. Heureusement que sa mère semblait avoir remarqué notre arrivée fracassante vu quelle arriva à temps pour ouvrir la porte. Sans doute c’était mieux ainsi, vu qu’Isaac ne semblait pas loin de s’évanouir… En tout cas, maintenant on était trois à être fous d’inquiétude, heureusement qu’Anna ne devait pas assister à cette scène, comme ça au moins voir son frère dans un état pareil lui restait épargné. J’étais soulagée que ce soit la mère d’Isaac qui prit les commandes. Après tout, elle était médecin, au moins il serait entre de bonnes mains… Je l’avais emmené ici, mon rôle dans cette histoire était sans doute terminé pour l’instant, sauf que j’étais bien incapable de le laisser seul. Enfin, il y avait ses parents, disons plutôt que j’étais incapable de le quitter dans cet état. Et pas seulement parce qu’il était accroché à ma main comme s’il voulait me la briser. Si bien que tout au long ou sa mère traita sa plaie, j’étais assise à ses côtés, tenant sa main et essuyant tendrement la sueur qui coulait sur son front. Au moins sa mère pu nous rassurer : sa plaie était grave, mais aucun organe vital n’était touché, il n’avait donc pas besoin d’opération. Une fois Isaac soigné, sa mère me posa des questions pour savoir ce qui s’était passé, mais je ne pouvais rien lui dire excepté qu’Isaac était arrivé en cet état chez moi et avait refusé que j’appelle une ambulance. Quant à son père, il semblait savoir plus sur cette histoire que moi, mais il restait silencieux. A vrai dire, le temps jusqu’à ce qu’Isaac se réveille de nouveau semblait long, extrêmement long même, surtout puisqu’un silence de plomb régnait dans la pièce. On était tous biens trop inquiets pour vouloir parler. Alors quand il ouvrit enfin ses yeux, je n’avais qu’une envie : le serrer dans mes bras. Sauf que devant ses parents, ce n’était sans doute pas la bonne chose à faire, sans parler du fait qu’il était blessé et que je risquais de faire bien plus de mal que de bien en agissant de la sorte. Alors je me contentais de serrer tendrement sa main dans la mienne, tandis que sa mère se défoula un peu sur Isaac. Toutes les émotions qui s’étaient accumulées au cours des dernières heures venaient de retomber au moment où on avait remarqué qu’il se réveillait enfin. A vrai dire, je ne savais pas ce que le père d’Isaac avait remarqué, mais il semblait être conscient de notre relation, puisqu’il voulait nous laisser tous les deux. Ou alors pensait-il qu’on avait juste besoin de se parler, d’avoir un moment pour nous après cette frayeur. « Quelques heures. » Assise sur le bord du lit, j’attendais que ses parents aient quittés la pièce avant de me pencher au-dessus de lui et de l’embrasser tendrement sur le front. « Ça te ressemble bien de nous faire une frayeur pareille » A vrai dire, maintenant que toute la tension était retombée et qu’il semblait tout de même sûre qu’Isaac allait s’en remettre, je me sentais trembler. Dire qu’on n’avait pas été loin de le perdre… Rien que cette idée me paraissait insupportable. « Comment tu te sens ? Tu as besoin de quelque chose ? » Après tout, j'étais là et je n'allais pas repartir si vite, alors autant en profiter pour m'occuper de lui.

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« “Je suis là pour t'aimer, pour te tenir dans mes bras, pour te protéger. Je suis là pour apprendre de toi et recevoir ton amour en retour. Je suis là parce que je ne pourrais être nulle part ailleurs. .”. ».

Ma mère était médecin urgentiste, autant dire qu’elle en avait vu. Ma blessure devait donc lui en rappeler d’autre, mais elle aurait surement aimé que cela ne m’arrive jamais. Une chose était sure, j’allais être plus méfiant la prochaine fois. Je n’avais aucune envie de mourir, du moins pas tout de suite, j’étais trop jeune, bien trop jeune. Au contraire, la vie s’étendait devant moi et vu qu’elle commençait à devenir intéressante je n’avais pas du tout envie de devoir m’arrêter là. En tout cas, je n’avais aucune preuve, on n’avait pas vraiment eu le temps, enfin si, mais mon appareil avait fini fracassé contre la route après ma chute. Il n’y avait rien à récupérer. Mon père était le seul au courant des agissements de Nathan. Il n’en avait bien entendu pas parler à ma mère. Celle-ci se serrait empressé d’en parler à a mère de Lola. Mon père avait déjà de la chance d’être toujours en vie. Enfin disons qu’il n’avait pas dit à Nathan qu’il connaissait toute la vérité, il était assez intelligent pour ça. Il avait compris la situation au moment même où j’avais parlé de ces « comptes » enfin ça c’était sous-entendu. Pour lui tout devait devenir plus logique, si j’avais si bien réussi à m’infiltrer dans le système c’est qu’il m’avait demandé de travaillé dessus avant que je parte. Et puis il me connaissait, c’était pas mon père pour rien. Il n’avait donc pas vraiment eu à réfléchir. Il savait que la situation était grave et donc que j’étais en danger. Disons qu’il connaissait un peu ce monde, et s’il voulait que je vive plus longtemps il se devait de me cacher et surtout d’expliquer calmement la situation à ma mère. Ça allait lui prendre pas mal de temps, surtout qu’il allait devoir lui mettre les points sur les I pour qu’elle tienne sa langue et autant dire que ça allait être difficile pour elle. J’étais désormais en sécurité, Nathan n’aurait jamais l’idée de venir me chercher ici. Il ne m’aimait pas, mais il était surement loin de se douter que c’était moi qu’il recherchait, non, j’étais surement la dernière des options. Dormir, ou somnoler, m’avait fait du bien. Ma mère avait dû m’envoyer une bonne dose, j’étais encore un peu dans les vapes. Ma peau me tirait signe qu’elle avait dû me recoudre. Heureusement pour elles, je n’étais pas éveillé, j’aurais surement hurlé comme une fille… J’avais une peur bleue des aiguilles. Je pouvais remercier mon père, réussir à faire partir ma mère était un vrai exploit mais il savait très bien ce que je ressentais pour Lola et lui avait dû comprendre qu’ils dérangeaient. Je serais délicatement sa main avant de me redresser, je détestais l’idée d’être aliter, cela ne me ressemblait pas. Je me connaissais bien, j’allais passer les pires jours de ma vie, je n’allais surement pas courir comme un lapin pendant quelques temps… de quoi être assez déprimant. Pour Lola semblait ne pas vouloir savoir ce qu’il s’était passé et ce n’était peut-être pas plus mal. J’esquissais un sourire « Non, juste toi » je n’avais pas envie de boire, je n’avais pas faim, j’avais juste envie de la serrer contre moi, mais c’était déjà ça. Je la tirais délicatement vers moi, on était seuls désormais alors autant profiter du calme ambiant. « ça va, ça aurait pu être pire » Bon, c’était toujours douloureux mais moins qu’avant. Lola était là ça rendait la situation plus facile. « Pourquoi tu m’as pas appelé ? qu’est que tu veux Lola ? » Bon c’était sérieux, mais j’avais besoin de savoir, je détestais ne pas être fixé.

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La mère d'Isaac ne semblait pas vraiment heureuse de me laisser seule avec Isaac, sans doute qu'elle pensait que je l'empêcherais de se reposer ou quelque chose du genre, du moins c'était ce que je déduisais de ses paroles. Sauf que loin de moi l'idée de l'empêcher de se reposer, je être là pour l'aider s'il en avait besoin, d'être là quand il se reveillerait. En un mot, je voulais juste m'occuper de lui, m'assurer qu'il allait bien. Sur ce coup, je devais sans doute être reconnaissante au père d'Isaac puisqu'il semblait couper court à la discussion avant même qu'elle ait lieu et permettre à Isaac et moi de se retrouver de nouveau seuls. "Tu devrais rester coucher tu sais" Sauf que je connaissais assez bien Isaac pour savoir qu'il n'en faisait qu'à sa tête. Impossible de lui faire entendre la voix de la raison, même dans une situation pareille. Si bien qu'au lieu de me lancer dans des grands discours qui ne mèneraient à rien, j'attrapais un coussin pour le lui mettre dans le dos. Autant dire que j'avais sans doute pas hérité du patient le plus patient, mais c'était Isaac dont on parlait, donc bon. De toute manière, on s'était toujours épaulé dans ce genre de situations. Il m'avait toujours tenu la main quand un de nos parents soignait mes blessures et inversement, si bien qu'il me semblait tout à fait naturel de rester à ses côtés dans une telle situation. A vrai dire, j'aurais bien aimé savoir ce qui s'était passé, mais il ne semblait pas prêt à en parler, surtout que je préférais qu'il se repose, alors autant ne pas le bombarder de questions et lui laisser le temps de réccuperer un peu. Donc je me forcais de patienter, même si la question me brûlait la langue. Mais de toute manière le plus important était qu'il avait survécu et qu'il n'allait sans doute pas garder de sequelles. Je le laissais me tirer vers lui, avant de le serrer délicatement dans mes bras. A vrai dire, j'avais bien peur de lui faire mal, mais sans doute qu'il le dirait si c'était le cas. Pendant quelques instants, je posais ma tête contre son épaule. Il allait bien, donc je pouvais enfon me permettre de respirer normalement de nouveau, de relacher la tension. Difficile de décrire à quel point j'étais soulagée qu'il aille bien. D'ailleurs, il semblait être redevenu le vieux Isaac que je connaissais vu qu'il ne mit pas bien longtemps avant d'aborder le sujet sur lequel on aurait du discuter deux semaines auparavant. Je me décollais doucement de lui avant de lui faire face. Ce que je voulais? Si seulement je le savais... Cela faisait depuis notre nuit ensemble que je tentais de prendre une décision, mais que je n'y arrivais pas vraiment. "Tu ne m'as pas appelé non plus" Ce n'était pas un reproche, mais une simple remarque. Je passais ma langue sur la lèvre supérieure, un vieux tic que j'avais quand je ne savais pas vraiment quoi dire. Maintenant était donc venu le moment des explications, sauf que je ne savais pas vraiment par où commencer. J'étais quelque peu perdue, si bien que tout était un peu trop mélangé dans ma tête. "Je ne t'ai pas appelé parce que je ne savais pas quoi te dire. Je t'aime Isaac, et je suis loin de regretter cette nuit, mais je suis bien incapable de te dire où est-ce que ca va nous mêner. Pour le moment, je suis plus perdue qu'autre chose, et ma mauvaise conscience me ronge" Voilà que c'était dit. J'avais tenté de résumer un peu ce que je ressentais, même si j'étais sûre que ce n'était pas vraiment ce qu'il voulait entendre. Je connaissais Isaac, il était quelqu'un de droit, de spontané. Sans doute que s'il aurait été à ma place, il aurait été en mesure de prendre rapidement une décision. Mais moi je ne l'étais pas, et je me voyais mal lui mentir à ce sujet. Par contre je voulais qu'il sache que je tenais réellement à lui, que je l'aimais, et que je ne regrettais rien. Au contraire, j'avais apprécié cette soirée, et si c'était à refaire, j'agirais de la même façon. Certes, le mal de crâne le lendemain parce que je me sentais coupable était loin d'être agréable, mais ce n'était pas pour autant que je le regrettais. Quand au reste... et bien, j'allais devoir prendre une décision, mais la seule chose que j'étais capable de dire pour l'instant, c'était que je ne voulais pas perdre Isaac, même si cela me semblait égoiste. Et puis, c'était quand même la première fois que je lui disais que je l'aimais, alors il avait intérêt à me croire sinon je ne risquais pas de le lui repéter, surtout pas s'il me refaisais un speach sur l'amour comme il l'avait fait dans la boîte de nuit.

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« “Je suis là pour t'aimer, pour te tenir dans mes bras, pour te protéger. Je suis là pour apprendre de toi et recevoir ton amour en retour. Je suis là parce que je ne pourrais être nulle part ailleurs. .”. ».

J'avais toujours été de finalement assez jaloux, ça c'était sur. Enfin, je n'étais pas non plus quelqu'un d'omniprésent, mais je n'étais pas prêteur. Déjà qu'au bac à sable, je poussais tout le monde qui osait s'approcher de Lola. Alors maintenant... Surtout que c'était moi qui était désormais à la traine, je ne pouvais pas changer le monde, ça m'était impossible et je ne pouvais pas non plus effacer le mariage de Lola. Non il était là, elle avait dit oui à quelqu'un d'autre. Si j'avais eu un peu plus de courage à l'époque, j'aurais surement réussi à la récupérer, c'était beau de rêver, mais vu ce qu'elle m'avait dit quelques jours plutot c'est ce que j'avais pu en déduire. La vie aurait surement été bien différente. Quant à savoir si nous pouvions vivre à deux, je ne voyais pas vraiment pourquoi cela serait impossible. On vivait déjà tout à deux, alors un peu plus ou un peu moins. La première personne que je contactais le matin, c'était elle, enfin quand on était en bon terme. On se voyait tout les jours, incapable de ne pas le faire, cela aurait été trop difficile. Alors aujourd'hui, les choses n'étaient pas si différente que ça on venait juste de rajouter une pierre à l'édifice. Je n'avais pac envie de la perdre, tellement pas envie de la perdre mais cette décision ne me revenait pas. Quant à savoir si j'en souffrais, ça faisait sans doute bien plus mal que la blessure qui était en train de me clouer au lit, surement parce que celle ci allait guerrir, l'autre ça risquait d'être plus compliqué. En fait j'étais incapable d'imaginer Lola choisir Nathan, disons que si elle faisait ce choix, je ne serais plus le même. La ville deviendrait un enfer et je prendrais véritablement la fuite cette fois. Je ne pouvais pas rester dans un lieu ou je la verais chaque jour au bras d'un autre. Surtout de Nathan...enfin non que ce soit Nathan ou un autre ma réaction aurait été la même. Elle était surement dans une position bien plus délicate que la mienne. Elle allait devoir faire un choix, choix dans lequel je n'avais pas mon mot à dire, je devais juste rester moi même, rester l'homme qui l'aimait, je n'avais pas d'autres atouts. Surtout pas me retrouver blesser par balle, c'était peut être pas la meilleure solution. Si seulement elle me posait la question, j'aurais pu lui expliquer, même si elle ne m'aurait surement pas cru. En tout cas, pour le moment, j'étais plus intéressée par ce qu'elle avait à me dire, ça m'intéressait et pas qu'un peu. Quant au fait de rester coucher, ça risquait d'être difficile. Non non non aucune envie de rester coucher, je n'étais pas malade, juste un peu diminué. Je la regardais posé un coussin avant de rire. « J'ai l'impression d'être à l'aube de la mort XD »
Le reste était bien plus sérieux, il en fallait bien. Je roulais des yeux d'un air assez enfantin. « je me suis dit que tu avais du penser que c'était la plus grosse erreur de ma vie » Bien sur ça ne devait pas être le cas, j'enroulais mes bras autour de sa taille, qu'importe la douleur, aucune envie de la voir loin de moi. Par contre la suite ne me laissa pas de marbre, une partie était plaisante l'autre moi. « J'attendrais » lui répondis je. Bon d'accord je la laissais sur sa fin, je finis par m'approcher de son visage. « C'est la première fois que tu me le dis » Sur ses mots je comblais les derniers centimètres pour l'embrasser, disons que la souffrance était assez secondaire. Je finis tout de même par m'arrêter, la douleur était assez présente. « Je suis désolée de t'avoir fait une peur pareille, ça se reproduira plus »

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J'étais bien incapable de dénier que j'étais amoureuse d'Isaac. Quoique, je devais être plus douée pour ca que je ne l'avais cru, après tout Nathan avait cru à mon mensonge. Et pourtant, cela ne semblait pas avoir échappé au père d'Isaac vu le regard qu'il nous avait lancé en quittant la pièce, comme pour dire 'je sais que vous avez des choses à vous dire, et que nous ferions que gêner'. Et d'une certaine façon, il avait raison, même s'il devait certainement êetre loin de se douter de tout. Heureusement d'ailleurs. Bref, à vrai dire vu l'état d'Isaac, j'avais pensé qu'on repoussait cette discussion encore un peu, sauf qu'il semblait avoir décidé le contraire. Peut-être que c'était mieux comme ça au moins ce sera fait, et on pourrait enfin continuer normalement et arrêter de nous éviter pour repousser la discussion. En tout cas, autant mettre les points sur les i dès maintenant. Ce n'avait pas été une erreur, et j'étais bien loin de le voir de cette manière. Je l'aimais, il n'y avait pas de doute sur ca, alors j'étais bien incapable de regretter notre nuit qui avait quand même été parfaite. Du moins, elle l'avait été pour moi. "C'était bien trop parfait pour que je puisse le regretter" D'un côté, c'était sans doute un peu gênant de le dire de la sorte, mais si je voulais le faire comprendre ce que je ressentais, cela en faisait inévitablement parti. Certes, c'était une erreur dans le sens où j'étais mariée, et que selon la logique des choses, je ne devrais pas passer une nuit avec un autre homme. Mais ce n'était pas la pire erreur de ma vie, plutôt la meilleure. D'accord, cela ne faisait pas vraiment de sens, mais je me comprenais et c'était bien le principal. Vu qu'il me serrait dans ses bras, je passais tendrement mes bras autour de son cou, tout en plongeant mon regard dans le sien. Comment pourrais-je lui résister ? C'était tout simplement impossible. On était tout simplement bien trop liés pour cela, un peu comme deux aimants qui finissaient toujours par se retrouvés collés. Certes, j'étais désolée de ne pas pouvoir lui donner la réponse qu'il désirait, de ne pas pouvoir lui dire que je quittais Nathan pour lui, mais j'étais tout de même soulagée qu'il semblait ne pas trop mal prendre mon indécision. Cela devait sans doute être difficile pour lui, mais cela l'était tout autant pour moi, puisque je savais que peu importe ce que je choisirait, un des hommes que j'aimais allait être blessé, et je détestais le fait d'être celle qui les blessait. Sauf que retarder la décision n'aidait pas vraiment sur ce point... Rha c'était un cercle viscieux duquel je n'arrivais pas vraiment à m'ensortir pour le moment. Je répondais tendrement aux lèvres d'Isaac. Vu son état, ce n'était peut-être pas une bonne idée, mais bon, cela n'allait sans doute pas lui faire du mal, et puis, on le voulait tous les deux. Ce n'était pas non plus comme si on se sautait dessus, non, on s'embrassais juste amoureusement. Quand il se décolla, je lui souriais tendrement. "J'espère bien. J'ai failli faire un arrêt cardiaque quand je t'ai vu couvert de sang" D'un geste tendre, j'enlevais une mèche qui lui était tombée sur le front. "Pourquoi tu t'es fait tirer dessus?" Il avait bien fallu que je le lui demande un jour, et le moment semblait opportun. Mais s'il ne voulait pas en parler, je pouvais attendre

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« “Je suis là pour t'aimer, pour te tenir dans mes bras, pour te protéger. Je suis là pour apprendre de toi et recevoir ton amour en retour. Je suis là parce que je ne pourrais être nulle part ailleurs. .”. ».

Je n'avais pas trop d'options soit j'accepté le fait qu'elle puisse avoir un doute et donc la laisser prendre son temps, soit je ne l'acceptais pas et je risquais de la perdre. En réfléchissant aux deux options je préférais son indécision, même si ça m'était insuportable. Je ne comprenais pas vraiment comment elle pouvait m'aimer et aimer Nathan en même temps, ça me semblait tout simplement impossible. J'avais eu des flirts, des histoires d'une nuit, mais aucune femme n'avait pris part dans mon cœur si ce n'est Lola. Il n'y avait pas la place pour quelqu'un d'autre, juste pour elle. Alors oui, peut être que j'avais du mal à accepter que pour elle ce n'était pas pareil. Je restais toujours sur l'idée que si elle l'avait épousé lui il devait y avoir des raisons. Qui sait, pour le moment c'était peut être tout feu tout flamme, c'était aussi iréel pour elle que pour moi, mais quand elle allait revenir à la réalité, elle allait peut être se dire que ce n'était rien de plus qu'une erreur et que je n'étais pas celui qui devait partager sa vie. Et ce jour là, je n'aurais que mes yeux pour pleurer. J'aurais pu tout arrêter pour me préserver, ça ne pouvait pas finir bien cette histoire, j'avais du mal à penser qu'elle pouvait me choisir, si elle me voulait vraiment ne l'aurait elle pas déjà fait ? Pourtant je gardais cet espoir fou et je voulais profiter du temps qu'on avait, même si celui était éphèmère. J'aurais pu le vivre pendant quelques temps. Je cachais mon malaise, cela avait toujours été assez facile pour moi, bien sur elle voyait que la situation me déplaisait mais elle était surement loin de se douter de ce qui me rongeait, de cette presque certitude qu'un jour elle me dirait aurevoir. Ce n'était même pas une histoire de confiance, non mais une idée que je ne pouvais pas m'enlever de l'esprit. Si il y avait doute, c'était surement que notre amour n'était pas assez fort. Du moins le sien... je n'aimais pas remettre ses sentiments en questions. Mais j'aurais tellement aimé qu'elle me dise qu'elle m'aimait et qu'elle avait fait son choix, pour moi c'était si évident qu'on était fait pour être ensemble, il n'y avait pas d'autre issue et si elle choisisait Nathan... Je restais souriant, de toute façon, elle était avec moi. J'avais envie de vivre ces moments sans me poser de questions, sans réfléchir à l'après, voilà pourquoi je préférais enlever ces idées de mon esprit. Je devais profiter, avant de la voir disparaître. Cette fois ci, c'était surement elle qui risquait de partir et cela mettrait fait à toute possibilité, pourtant je gardais toujours cet espoir de fou... Je lui caressais tendrement la joue, j'avais envie de la voir tout les jours, sans limites, mais ce n'était pas dans mes possibilités... ça m'était comme interdit. « ça l'était pour moi aussi » Ce moment qu'on avait partagé resterait surement un des plus beaux de ma vie. Au moins si c'était le dernier j'avais eu la chance de le vivre. Je la serrais tendrement contre moi, posant ma tête avec tendresse contre elle. Je soupiras délicatement dans son cou. « Tu ne vas pas me croire Lola » Je disais ça avec une certaine amertume , déception, j'étais sur qu'elle ne pouvait pas être en mesure de me croire. « Je vais te dire la vérité, tu en feras ce que tu voudras... »
Bon je risquais de la voir partir d'un instant à l'autre désormais. « Avant de partir, il y a deux ans, mon père m'a demandé de mettre en place un système de sécurité pour sa boite. Comme tu le sais, j'ai toujours été assez doué en ce qui concerne le piratage informatique. Un peu avant ton mariage, j'ai remarqué qu'il y avait des fonds qui disparaissait sans aucune raison. J'ai donc travaillé sur ça depuis mon appartement new yorkais et ça m'a pris quasiment deux ans avant de trouver le fin mot de l'histoire. Les comptes de mon père, de son entreprise ont été utilisé pour alimenter un marché noir d'armes... un réseau mafieux qui saisit dans la ville depuis pas mal de temps et qui est couvert par pas mal d'autorité politique et administrative. J'ai remarqué que les fonds étaient envoyé à un compte en suisse, un compte au Nom de Nathan. Son entreprise sert en gros de plaque tournante, ces hommes ne sont pas de simples gardes du corps. Ils protègent le réseau. J'ai réussi à mettre mon père au courant et à sauver sa société. Il a été au courant de l'implication de Nathan, c'est pour ça qui l'a radié... J'ai hacké plusieurs fois les comptes de ton mari, enfion des comptes dont tu n'as même pas connaissance pour envoyer les fonds sur des comptes d'associations... bref le grand jeu. J'ai appris qu'il y avait un transfert d'arme aujourd'hui... j'y suis allé, je me suis fait reperé, ils ont tiré...et voila » Oué enfin c'était trop gros pour qu'elle puisse me croire. « Ce trafic permet d'alimenter un énorme réseau mafieux... Il y a des morts, des familles détruites... et Nathan est à leur tête »

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Je n'aimais pas cette situation, je n'aimais tout simplement pas être incapable de décider ce que je devais faire par la suite. Nathan ou Isaac? Mon mari ou l'homme que j'aimais depuis mon enfance ? Dit comme cela, la réponse semblait facile. J'aimais Nathan. On avait beau être jeunes, on s'était construit quelque chose, on avait beaucoup travaillé pour que notre relation en soit là. Et j'aimais la vie qu'on s'était construite. Ce n'était pas vraiment une question de confort, ni de peur de l'inconnu, de devoir recommencer à zéro. J'étais jeune, et cela ne serait certainement pas la fin de ma vie. Seulement, je n'arrivais pas à jeter tout cela aussi facilement, bien qu'aux yeux d'Isaac, cette décision aurait du être rapidement prise. Je le voyais dans ses yeux, sauf qu'il n'avait jamais compris mon attachement pour Nathan. Les deux s'étaient toujours détestés, alors évidemment... Je voyais bien dans ses yeux que selon lui, j'aurais déjà du prendre la décision, et de préférence en sa faveur. Mais d'une manière ou d'une autre, j'allais devoir beaucoup abandonner. Ce n'était pas tellement ca qui me faisait peur, mais plutôt le fait que si je prenais une décision trop hâtive, je risquais de le regretter un jour. Parce que j'avais compris que peu importe la décision que je prendrais, cette fois-ci il n'y aurait pas de retour en arrière possible. A vrai dire, je me voyais mal vivre sans Isaac. Alors quitter Nathan? A vrai dire, pour l'instant la balance semblait plutôt pencher dans ce sens. Mais peut-être que parce que j'étais dans les bras d'Isaac en ce moment même ? Si jamais je me décidais pour Nathan, j'allais certainement regretter toute ma vie de ne rien avoir essayé avec Isaac, de ne jamais avoir su si cela aurait pu fonctionner entre nous. Mais si je quittais Nathan pour Isaac, peut-être que je le regretterais également. Bref, pour l'instant je tentais de décider dans laquelle des deux solutions j'aurais moins de regrets. Je ne savais pas vraiment si c'était la bonne chose à faire, mais malheureusement il n'y avait pas vraiment de livres sur ce sujet pour nous aider dans nos choix. J'avais juste besoin de temps pour me décider, même si je savais que c'était vraiment beaucoup demandé à Isaac. J'avais l'impression d'être quelqu'un de narcissique qui tentait d'accumuler le plus d'hommes possibles dans sa vie sans pour autant être en mesure de leur promettre quelque chose. En tout cas j'avais certainement de la chance qu'Isaac m'aime au point de vouloir m'attendre, de me donner du temps pour réfléchir et de faire mon choix au lieu de me pousser à me décider rapidement. En tout cas, pour le moment, je préférais parler d'autre choses, comme par exemple sur la raison pour laquelle on était là. Pourquoi il s'était fait tirer dessus. Pourquoi quelqu'un avait voulu le tuer. Sauf que cela commencait tout de même mal si avant même de raconter son histoire il commencait déjà par dire que je ne pourrais certainement pas lui croire. "Tente quand même" Après tout, je lui avais toujours fait confiance, alors qu'est-ce qu'il pouvait bien me dire que je ne serais pas en mesure de lui croire ? D'une certaine manière, il me faisait un peu craindre ce qui allait arriver. En tout cas, il avait certainement eu raison : j'étais bien incapable de croire son histoire. Il voulait tout de même pas me faire croire que mon mari était à la tête d'un gang de mafia. C'était tout simplement impossible. Certes, Nathan n'était pas un ange, mais de la à travailler pour la mafia? Certainement pas. Il devait se tromper. Il n'y avait pas d'autres solutions. "Tu dois te tromper, ce n'est pas possible. Pas Nathan." J'avais beau faire une confiance aveugle en Isaac, mais ca, j'étais bien incapable de lui croire. C'était bien trop gros, bien trop tiré par les cheveux.

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« “Je suis là pour t'aimer, pour te tenir dans mes bras, pour te protéger. Je suis là pour apprendre de toi et recevoir ton amour en retour. Je suis là parce que je ne pourrais être nulle part ailleurs. .”. ».

J'avais pas non plus besoin de dessins, j'étais sur, sur qu'elle ne me croirait pas et pourtant j'avais esperé qu'elle me fasse assez confiance. Je ne l'avais même pas fait douté, elle mettait Nathan sur un piedestal et j'étais surement un barge. J'imaginais, je mettais fait tiré dessus par plaisir et Nathan était à mes trousses pour me faire un gros bisous. Je n'aimais pas ça, je n'aimais pas cette conversation. C'était pour ça que j'avais refusé de lui en parler. Parce que je savais qu'en le protégéant c'était un signe de son amour pour lui et que finalement ma parole n'était rien par rapport à la confiance qu'elle avait pour lui. Son histoire était bien monté, elle n'y voyait rien. Dire que des personnes étaient mortes à cause de lui, j'avais faillit y passer et elle le voyait comme un saint. Non je n'arrivais pas à tolérer cette idée, pas depuis que je savais qu'une femme s'était fait tué par ma faute. Shin, je l'avais aidé, c'était moi qui avait indiqué l'emplacement du groupe, c'était moi qui avait permis à sa coéquipière de s'infiltrer, et c'était donc une partie de ma faute si celle ci s'était fait descendre. C'était le risque du métier, mais je trouvais ça anormal, anormal que les gens se fassent tuer pour que d'autres s'en mettent plein les poches et je trouvais ça encore plus insupportable de voir Lola le protéger. Elle ne me croyait pas mais moi, je savais que j'avais raison et ça m'énervait. Je ne voyais même pas ce qu'elle faisait à côté de moi, elle n'avait finalement rien à y faire. Son mari avait surement plus besoin d'aide que moi. De toute façon j'étais trop impliqué dans cette histoire pour en sortir indemne a part si je trouvais une bonne raison pour raccrocher. Mais pour;le moment elle me poussait plus à agir qu'autre chose. Elle ne pouvait pas le savoir bien entendu, vu que pour elle Nathan n'avait rien à voir avec tout ça. Si seulement j'avais réussi à sauver mes photos, elle n'aurait pas pu nié vu que Nathan était pris en flagrant délit. Je voyais bien dans son regard une totale incompréhension. Je n'étais pourtant pas du genre à parler sans savoir. Bien au contraire, j'avais toujours des preuves, je ne parlais que quand j'étais sur de ce que j'avançais. Il y avait tout de même des preuves assez fortes envers Nathan mais il était couvert par tout une chaine et je ne n'étais qu'un grain de poussière. Je n'avais cependant pas dit mon dernier mot. « Mais oui, il me coursait pour m'embrasser hein, bizarrement il se trouvait pile la, on se demande ce qu'il faisait d'ailleurs non loin d'un échange d'arme hein. Bizarre qu'il se soit pas lancé à la poursuite des trafiquants. » Je roulais des yeux avant de me lever. J'étais énervé et même si elle tentait de me faire asseoir c'était peine perdu. Je la regardais d'un air déçu avant de lui indiquer la porte. « Tu devrais aller retrouver ton mari, je crois que tu n'as rien à faire ici Lola. Laisse tomber, rentre chez toi, c'est la meilleure chose à faire. Je t'aime Lola, mais je ne veux pas être un amusement, un passe temps. Si tu avais envie d'être avec moi, tu l'aurais déjà quitté, ou du moins tu serais que tu allais le faire, tu ne serais pas le Q entre deux chaises comme on dit. Pour moi tu n'as jamais fait parti d'un choix, tu as toujours été unique, alors franchement Lola je crois qu'il serait mieux pour toi et pour moi que tu passes cette porte et qu'on arrête là. Au moins je t'aurais prévenu » Oué c'était peut être lâche de ma part. J'ouvrais la baie vitrée et sortait sur le balcon. L'air frais était agréable, il me faisait du bien. Quant à Lola, et bhé j'avais été dur, je m'en voulais, mes poings se serrèrent tandis que j'observais le ciel étoilé de cette soirée d'été. J'étais fatigué, je passais tout mon temps, toute mon énergie pour démanteler ce réseau et la personne la plus proche de moi était incapable de me croire.

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Mon mari à la tête de la mafia ? C'était bien trop demandé que de croire ca. C'était un peu comme si je lui demandais de croire que j'étais une extraterrestre. Enfin, sans doute que ce n'était pas une bonne comparaison vu qu'on se connaissait depuis plus longtemps que Nathan et moi. Mais quand même, c'était bien trop gros pour qu'on l'avale de la sorte. Alors oui, il était tout de même normal que je protége mon mari, tout simplement parce que cela me paraissait impossible, ridicule même. Certes, Isaac avait raison sur un point : le fait que Nathan soit arrivé si peu de temps après lui était vraiment louche. Mais si la version de Nathan était vraie ? S'il avait vraiment vu monter quelqu'un par la fascade et était accourru ? Après tout, il avait dit qu'il rentrerait vers cette heure de la soirée. Alors oui, je voulais bien croire que cela paraissait louche, d'autant plus qu'il était arrivé avec deux hommes armés pour repartir tout de suite après notre petite dispute. Orgueil blessé ? Cela pouvait être une explication, surtout quand on connaissait Nathan. Sans doute qu'il n'avait pas apprécié que je lui parle de la sorte devant des gens, et vu que je lui avais dis que je partais, il avait du préférer repartir avec eux. Ou alors est-ce que je me volais vraiment les yeux comme le suggérait Isaac? Je savais parfaitement que Nathan était loin d'être un sain. Mais un meurtrier ? Non, cela ne me paraissait impossible. L'homme doux et attentionné qu'il était envers moi ne pouvait quand même pas faire ca, si ? Rha j'avais beau l'avoir nié fermement devant Isaac, mais il avait tout de même réussi à semer des doutes dans mon esprit. Comme quoi, ma confiance en lui semblait plus forte que ma confiance en Nathan... Certes, je ne pouvais pas lui croire toute l'étendu de son histoire, mais je doutais de mon mari. En tout cas, vu la réaction d'Isaac, il semblait vraiment avoir cru que je lui croirais toute cette histoire comme cela. Il était blessant, extrêmement blessant, mais s'il croyait pouvoir me faire partir de cette manière, il se trompait. Je restais silencieuse tout en le regardant sortir, anxieuse. J'avais peur pour lui, peur que sa blessure de ne s'aggrave, peur qu'il ne lui arrive quelque chose. Et finalement cette peur pour lui était bien plus forte que la colère que je pouvais ressentir en entendant ses paroles. Car autant être franche, en temps normal, je lui aurais certainement balancé ses quatre verités à la figure avant de partir. Sauf que je voyais à quel point il était mal, blessé, et là je ne parlais pas de sa blessure par balle. Non, c'était moi qui le faisait souffrir, et je m'en voulais pour ca. Doucement je le suivais jusqu'à la porte de la terrasse, restant quelques instants silencieuse pour lui laisser le temps de se calmer. Quelques minutes avaient du s'écouler avant que je ne m'approchais de lui, passant avec délicatesse mes bras autour de son torse et posant ma tête contre son dos. A vrai dire, j'avais craint qu'il me repousserait, mais ce n'était pas le cas, du moins pas pour le moment. AU bout de quelques secondes, je finis par tenter non pas de résoudre la situation, car ca me semblait bien impossible, mais tout simplement de le calmer, de le faire comprendre qu'il était loin d'être qu'une sorte de jouet pour moi dont je me servais pour faire passer mon ennui. "Tu n'as jamais été un passe-temps, ni un amusement. Je t'aime Isaac, je t'ai toujours aimé, mais ce n'est pas pour ca que c'est aussi simple." Je marquais une petite pause avant d'ajouter "je sais que c'est égoiste, mais j'ai besoin de temps. Je ne veux pas en arriver à regretter d'avoir pris une décision trop hâtive." A vrai dire, j'aurais sans doute mieux fait de me taire, car je ne pensais pas que ce que je pouvais dire le calmerait, bien au contraire même.

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« “Je suis là pour t'aimer, pour te tenir dans mes bras, pour te protéger. Je suis là pour apprendre de toi et recevoir ton amour en retour. Je suis là parce que je ne pourrais être nulle part ailleurs. .”. ».

J'avais du caractère, pas mal de caractère et je refusais d'être une sorte de faire valoir. On avait grandit, on était plus des enfants. Je n'étais plus aussi enfantin, disons que j'étais devenu plus adulte et que c'était surement pas la meilleure des choses pour accepter la situation. De toute façon vu mon état je n'étais surement pas prêt à comprendre clairement la situation. Non j'étais toujours dans un état second, surtout à cause des calmants mais je voyais quand même clairement la situation et j'arrive à me situer. Franchement, ça m'énervait, surtout qu'elle ne semblait pas vraiment prendre conscience de ce que je venais de lui dire. Elle était en danger, en fait elle était surement plus en danger avec moi qu'avec Nathan. Disons qu'il avait beau être complètement dingue, j'étais sur et certain qu'il ne la toucherait jamais. Malgré tout ses défauts il tenait à elle, surement assez pour ne pas la toucher et puis vu comme elle était folle de lui il n'y avait surement aucune raison pour qui l'a touche. J'étais donc l'élément dangereux, la bombe à retardement. J'avais beau tourné les choses sous différents angles, j'arrivais toujours à la méme idée, c'était surement mieux qu'elle reste avec son cher et tendre de mari et que je reparte pour New York. Au moins on serait fixé et on ne serait pas là entrain de danser sur un sol qui pouvait se dérobé sous nos pieds n'importe quant. En tout cas le sujet Nathan semblait être terminé. Pour moi ça ne l'était pas, j'allais le démanteler rien que pour prouver à Lola qu'elle avait tord. Hors de questions de la laisser croire qu'il était un saint, non, il ne l'avait jamais été. Clair qu'il n'allait pas lui parler de ses agissements, il n'était pas non plus complètement stupide. Enfin assez stupide pour que je le choppe et aussi intelligent pour m'envoyer près de la mort. Je n'avais pas envie de passer des heures à me battre, pas en ce moment, j'étais fatigué, j'avais passé deux semaines horribles à me poser des milliards de questions et elle était finalement plus en train de m'enfoncer qu'autre chose. Bref, elle ne le faisait surement pas exprès mais elle n'était finalement pas en train de m'aider. De toute façon, elle était perdue et je n'étais pas vraiment là pour l'aider. Si j'avais été son meilleur ami, j'aurais pu lui venir en aide, mais là... J'étais surement le dernier à pouvoir lui prodiguer des conseils. Mon regard était posé sur le ciel, j'avais toujours aimé les étoiles depuis l'enfance. J'étais capable de reconnaître tout les constellations, la grande ourse par exemple, et bien d'autre. C'était reposant d'observer le ciel, ça me donnait une certaine paix, j'en avais besoin, ça me permettait de me calmer, de voir les choses d'une façon plus posée. Ce n'était pas aussi simple, ça je l'avais compris, c'était surement égoïste de ma part de demander une réponse rapide. Mais je ne pouvais pas supporter l'idée qu'elle doute, c'était donc un grand pas pour moi que d'accepter ce fait... de me décider à patienter. C'était surement la plus belle preuve d'amour que je pouvais lui offrir. J'attrapais délicatement sa main en fait je m’apprêtais à la serrer contre moi quand elle ajouta qu'elle ne voulait pas prendre une décision hâtive. Je lachais donc immédiatement sa main. « Tu as bien raison, pèse le pour et le contre hein, choisi le meilleur cheval, c'est un choix important, ne soyons pas hâtif petit hobbit. Du temps Lola je peux t'en laisser, mais franchement la j'ai l'impression que tu penses que me chosir maintenant serait surement une erreur. Surement le meilleure moyen de me faire payer mon départ, je dois pas mériter mieux» soufflais je (limite de désespoir) avant de m'adosser contre le mur. Pour moi, il n'y avait aucune possibilité d'une histoire, pas même en espoir. Je regardais le balcon, Il m'était arrivé plusieurs fois de l'escalader aux grands damnes de mes parents. Aujourd'hui ce n'était pas possible. Je finis tout de même par rattraper sa main. « Désolé, j'aurais pas du dire ça » Alors là c'était bien la première fois de ma vie que je disais une telle chose, franchement m'excuser.. et pourtant je venais de le faire. « viens » c'était une invitation, enfin à regarder les étoiles ensembles collées-sérées rien de plus...
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Avec Isaac, on n'avait jamais eu du mal à se comprendre. Non, on avait été des sortes d'âmes soeurs, et bien souvent on avait été capables de finir la phrase de l'autre tellement on se connaissait. Sauf que tout cela ne semblait plus exister, on semblait incapables de communiquer, de faire comprendre notre point de vue de l'autre, et encore moins le faire respecter. J'avais l'impression d'agiter un foulard rouge devant un taureau. Franchement, je tentais de lui expliquer. Je savais que tout cela n'était pas facile pour lui, mais cela ne l'était pas pour moi non plus, surtout que plus ca allait plus je comprenais que ma mauvaise conscience envers Nathan était du au fait qu'inlassablement, j'avais déjà choisi Isaac. Sauf que de toute évidence, je semblais bien incapable de le lui faire comprendre. Je ne voulais pas non plus lui promettre de quitter Nathan. J'avais besoin de temps tout simplement. C'était égoiste, certes, mais j'en avais tout simplement besoin. Il devait quand même le comprendre, du moins il m'avait promis d'attendre même pas un quart d'heure plus tôt, mais entre temps il avait voulu me virer de sa chambre. bref sur ce point, on semblait tout simplement incapable de communiquer. J'avais beau tenter de me montrer patiente, de lui faire comprendre qu'il était certainement tout sauf un second choix, il était tellement buté à vouloir tout prendre mal si bien qu'à force je ne savais plus vraiment quoi dire. A vrai dire, il n'était pas le seul à avoir passé deux sales semaines. Bien sûr, les miennes avaient été bien moins pires puisque je ne m'étais pas faite tirer dessus, mais la question n'était pas de savoir qui était le plus mal entre eux. Mais à vrai dire, ma patience avait des limites et je commencais à en avoir vraiment mare à ce qu'il me traite comme la salope de l'histoire. Sans doute je l'étais d'une certaine manière, mais il y avait sans doute rien de pire que d'entendre cela de la bouche d'une personne que vous aimez. Peut être que je le méritais. Peut-être que je devrais vraiment prendre une décision plus rapidement, mais j'en étais incapable. Et ce n'était pas en me rentrant dedans et en m'obligeant en quelque sorte de choisir que cela allair améliorer les choses. Bien au contraire. A vrai dire, j'aurais certainement tout abandonné pour lui. Pas que certainement, non, je l'aurais vraiment fait. J'avais juste besoin d'un peu plus de temps. Temps qu'il ne semblait pas prêt à m'accorder. Il pensait quoi ? Qu'après deux ans, il reviendrait, me dirait qu'il m'aime et que je jete tout d'un moment à l'autre ? Il devait tout de même assez bien me connaitre pour savoir que je n'étais pas comme ca. En tout cas, depuis le départ, j'avais assez encaissé, et autant dire qu'il avait été blessant et pas qu'un peu. Sauf que franchement là j'en pouvais plus. J'en avais raz-le-bol de toujours voir tout interprété autrement que j'avais voulu le dire. "Tu attends quoi ? Qu'après 22ans tu claques des doigts et je laisse tout tomber? Tu avais tout le temps du monde de me demander de sortir avec toi, mais tu ne l'as jamais fait. Et tu sais le pire ? C'est que tu arrives comme une fleur, tu me demandes de tout laisser tomber, toute la vie que je me suis construite, et que je suis prête à le faire. La seule chose que je te demande, c'est du temps, sauf que ca tu ne veux même pas me le laisser. Alors oui, sans doute que je ne suis qu'une moins que rien de te traiter de la sorte comme tu le suggères si bien, mais regarde toi tu n'es pas mieux. Tu t'es demandé ne serait-ce qu'une fois comment je me sentais dans toute cette histoire? Non, tu es bien trop concentré à tout prendre mal." Ok, ce n'était peut être pas la meilleure des choses à faire, mais au moins c'était dit, et autant dire que cela soulageait même si finalement ca allait sans doute plus agraver les chose que les arranger. Mais franchement, comment une relation pourrait fonctionner s'il passait son temps à me pousser dans mes retranchements, à tout prendre mal ? Alors il avait beau s'excuser, mais pour le moment, j'étais encore bien trop énervée pour avoir envie de le rejoindre. Bon d'accord, ses excuses me calmaient un peu, et je n'avais pas retiré ma main, mais il ne fallait pas non plus trop en demander vu tout ce que j'avais du encaisser ces dernières minutes. Bon, d'accord, cela était réciproque, j'avais vraiment pas trouvé les bons mots pour lui expliquer...

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« “Je suis là pour t'aimer, pour te tenir dans mes bras, pour te protéger. Je suis là pour apprendre de toi et recevoir ton amour en retour. Je suis là parce que je ne pourrais être nulle part ailleurs. .”. ».

Sa réaction n'était pas surprenante, je l'avais un peu pré sentit sur le coup. On était assez idiot, autant l'un que l'autre. On se connaissait pourtant et on savait bien qu'avec de telles paroles l'autre sallait obligatoirement partir au quart de tour. Je n'étais pas dans mon meilleur état qui plus est. J'étais dans une sorte de bulle de coton, un peu à l'ouest, ma voix était faiblarde, j'étais blanc comme un cachet d'aspirine, je respirais avec une certaine difficulté et je commençais à comprendre qu'il était temps pour moi de partir de coucher si je ne voulais pas tomber raide par terre. J'avais besoin de sommeil mais aussi de tranquilité et là j'étais bien loin d'en avoir. Loin de moi l'idée de la faire souffrir, je voulais juste lui faire comprendre que la situation n'était pas juste. Je ne pensais pas qu'a moi, je savais qu'elle était surement celle qui était le plus embété, mais difficile de rester quand on a pas d'espoir. Certe elle m'avait dit qu'elle m'aimait mais elle aimait aussi lui, cela ne me permettait pas de me dire qu'elle allait faire un choix positif. Non et plus on s'enguelait plus j'en doutais. C'était un peu le serpent qui se mordait la queue. C'était moi qui avait lancé les hostilités, j'étais donc entrain d'en payer les peaux cassés, d'une certaine façon c'était bien fait, c'était de ma faute, je n'arrivais même plus à me faire comprendre et si je n'arrivais pas à me faire comprendre c'était surement même pas la peine d'essayer quelque chose. Lola était énervée, je l'étais et tout ce qu'on disait été surement dit trop vite. Enfin d'une certaine façon je l'esperais. Bien sur que ses paroles étaient dures, les miennes l'avaient été, mais j'avais tenté de les nuancer. Lola était toujours moins dans la nuance. Je savais que j'étais allé trop loin raison pour laquelle je m'étais excusé, nul envie de la voir triste, mais je n'avais pas non plus envie d'attendre pour rien. Et puis rien n'était vraiment en mesure de m'aider, de me dire qu'en attendant elle arriverait devant ma porte. Non, pour le moment elle semblait accroché à Nathan, peut être plus qu'a moi. Après tout, il avait été là pendant les deux années ou je m'étais porter absent, ce n'était quand même pas rien, non ce n'était pas rien, bien au contraire. Il avait prit une bonne longueur d'avancer. Quant à moi et bhé je devais tout simplement attendre. Dans le cas contraire, Lola aurait surement eu beaucoup de mal avec la situation. J'étais depuis toujours assez clair, a vrai dire cette situation aurait été surement plus facile à régler pour moi,et puis je n'aurais pas été marié, pas si jeunes. Elle ne voyait pas son mariage comme une erreur alors je voyais mal comment elle pouvait se décider à revenir avec son meilleur ami vu qu'a l'époque je n'avais pas réussi à la retenir. Vu qu'elle ne semblait pas vraiment avoir envie de venir contre moi, je retirais ma main, je n'aimais pas les scènes conflictuelles et franchement je n'allais pas rester bien longtemps sur ce balcon, j'épuisais mon socle de réserve à chaque seconde et je n'avais pas envie qu'elle reste à cause de mon état, pas envie qu'elle ai pitié de ce que j'étais devenu. Ses paroles étaient dures, bien que pour la première fois elle me laissait entrevoir une possibilité, mais ça restait quand même très léger. Je me trompais peut être. J'étais calme, ça trahissait finalement mon état de fatigue. « Oui c'est ce que j'aurais aimé » Je n'allais pas lui mentir qui n'aurait pas aimé que ça se passe ainsi ? Hein ? C'était peut être impensable, mais entre nous ça avait été si fort la dernière fois que j'avais pensé que peut être... Enfin bref je m'étais bien mis le doigt dans l'oeil. « pourquoi te demandait comment tu te sens Lola, je te connais si bien que je sais limite ce que tu vis. Depuis le départ tu me dis que tu m'aimes mais tu l'aimes aussi non ? Sinon tu ne l'aurais pas marié. Attendre ? C'est possible quand on sait qu'il y a une possibilité, quant on sait que ce n'est pas vain, il n'y a rien de pire que se battre contre un fantôme, d'espérer pour rien et je ne veux pas espérer pour. Tu me connais, tu sais que je ne suis pas quelqu'un de particulièrement patient. Tu es d'ailleurs surement plus en sécurité auprès de lui. Une preuve d'amour serait surement de te laisser, de m'effacer, je me suis décidé trop tard, et si tu l'as épousé c'est surement que tu as déjà fait ton choix » C'était difficile à dire, difficile, mais elle pourrait surement comprendre ce qui me bloquait, ce qui pensait à croire que je n'avais finalement aucune chance. D'un revers de main je lui caressais tendrement la joue avant de lui sourire. « Tu devrais rentrer, ça va aller » Avec difficulté je réussissais à faire demi tour avant de me faufiler sous les droits, je n'avais plus la force de lutter, plus pour le moment en tout cas. Et je crois qu'a l'instant même ou ma tête à toucher l’oreiller je me suis endormi.

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A vrai dire, c’était assez bête de s’engueuler sur ce coup quand même. De un parce qu’Isaac aurait eu besoin de repos, et donc se disputer de la sorte, s’énerver ne devait certainement pas lui faire du bien. De deux, on était juste en train de faire le problème plus gros qu’il l’était réellement. On s’aimait, il n’y avait pas vraiment de doutes à ce sujet. Le problème n’était pas là, mais on n’arrivait juste pas à se comprendre. Et plus la discussion allait, plus on devenait blessants. Sans doute que l’on aurait pu éviter d’en arriver là, mais plus ça allait, plus on s’enfonçait sans pour autant voir des possibilités de sortir du trou qu’on était en train de creuser. Car au fond, contrairement à ce qu’on se disait, on ne voulait pas perdre l’autre, loin de là. Doucement, je commençais à saisir que si Isaac était aussi blessant, aussi prompt à tout mal prendre, c’était parce qu’il craignait de me perdre pour de bon. Sans doute que j’aurais du tout simplement du le rassurer, lui dire que si je lui demandais d’attendre, au fond c’était parce que je le voulais lui et pas un autre. Sauf qu’au moment où j’arrivais à cette conclusion, il était déjà trop tard vu qu’Isaac était parti et que je me retrouvais seule sur la terrasse. J’aurais pu rentrer à la maison, et sans doute aurait-ce été le plus logique à faire, sauf que je n’en avais pas la moindre envie. Je ne voulais pas qu’on se quitte de cette façon, d’autant plus que j’avais peur de perdre Isaac. Non pas à cause de sa blessure bien que cela y jouait également, mais surtout parce qu’il avait semblé tellement blessé que j’avais peur qu’il reparte en me prenant toute possibilité d’entrer en contact avec lui. Et à vrai dire, je n’avais aucune envie que cela n’arrive, je tenais bien trop à lui pour le perdre une fois de plus. Je n’étais peut-être pas capable de quitter Nathan sur le champ pour lui, mais j’allais le faire, j’avais juste besoin d’un peu plus de temps. Peut-être devrais-je le lui dire comme être devrais-je le lui dire comme ça pour qu’il comprenne que je ne lui demandais pas d’attendre pour rien. En tout cas, j’étais bien décidée d’aller me réconcilier avec lui, si bien que je poussais doucement la porte de la chambre pour partir à sa recherche. Sauf qu’il était endormi… Cela ne faisait même pas cinq minutes qu’il était parti de la terrasse, preuve qu’il devait vraiment être à bout de rouleau. Je m’approchais de lui pour tendrement remonter sa couverture et l’embrasser sur le front. Puis, je m’asseyais à côté de lui sur le lit. Je ne voulais pas le laisser seul. De un parce qu’il était blessé, mais de deux, parce que je ne voulais pas qu’il croie qu’il n’y a plus aucun espoir pour nous, et c’était sans doute cela le principal. Je refusais de croire que tout finirait de cette manière entre nous, je ne voulais pas abandonner de la sorte, pas à cause d’une dispute pareille. Sans doute que si je tenais moins à lui, ce serait ce que j’aurais fait en me disant que cela ne valait pas la peine. Mais pas avec Isaac. J’étais bien incapable de dire combien de temps avait écoulé depuis que j’avais rejoint Isaac, mais je sentais mes paupières devenir de plus en plus lourdes, jusqu’à ce que je m’endorme et glisse doucement pour me retrouver allongée sur le lit. A vrai dire, ce n’était pas vraiment ce que j’avais prévu, mais la fatigue avait fini par avoir raison de moi.

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« “Je suis là pour t'aimer, pour te tenir dans mes bras, pour te protéger. Je suis là pour apprendre de toi et recevoir ton amour en retour. Je suis là parce que je ne pourrais être nulle part ailleurs. .”. ».

Difficile de lutter contre la fatigue, je sentais bien que chaque seconde m'enlevait le peu d'énergie qui me restait. J'avais du perdre pas mal de sang, je préférais d'ailleurs ne pas savoir tout ce que j'avais perdu, ça m'aurait siurement fait tourné de l'oeil. En tout cas j'en avais perdu assez pour me sentir totalement vidé. J'étais incapable de reprendre le taf le lendemain, c'était impossible. J'aimais bien ce travail, j'aimais bien les goss que j'avais en charge et ça m'énervait de ne pas pouvoir y aller. Bon peut être parce que c'était un moyen de voir Lola, mais il n'y avait pas que ça, je n'étais pas quelqu'un de très paternel, mais j'aimais bien les goss, enfin ceux des autres, ces gamins avaient besoin d'aide et je savais que j'étais capable de les aider, du moins de tenter de changer leur vie. La plupart avait été surpris en apprenant qu'ils aviaent droit à un nouveau éducateur. Je crois qu'onne sait jamais autant foutu de moi quand j'ai dit que je faisais du tir à l'arc. Enfin ça s'était avant que je fasse une démonstration qui les cloua tous au sol de surprise. Ils avaient bien tenté de rivaliser, mais ça avait été assez compliqué. Ce qu'ils préféraient c'était surement les cours de défenses, surtout;les filles. Dans le milieu ou elles avaient vécu, ils étaient bon de savoir se défendre. Ma mère allait devoir trouver une bonne idée pour expiquer mon état sans mentionner la balle. Elle avait du perforer plusieurs muscles, je n'étais donc pas prêt à recourrir comme un lapin. Une fois couchée mes pensées étaient donc toute sauf logique, j'étais endomi, mais je pensais en même temps, surement du à ce que ma mère m'avait injecté, ça devait avoir des effets secondaires ou un truc comme ça. Bien sur il y avait Lola, mais je l'appellais Marianne et je portais des habits moyenageux. Je devais empesté la mort en étant habillé de la sorte. Pour rajouter au tableau, je vivais dans la forêt, je chassais le cerf, et je volais au pauvre pour donner aux riches tandis que Marianne se promenait avec Nathan dans la cour d'un château. Grave, complètement grave, cette vision passa pour laisser place, a une sorte de demande en mariage. Pas très romantique, pourquoi je la demandé en mariage avec des anneaux aussi moches. Bref, une fois de plus la vision passa pour redevenir un peu plus réel vu qu'on était ensemble dans la maison familialle en train de faire une bataille corse. Je finis tout de même par reprendre connaissance. J'avais un mal de crane digne de mon accident. J'avais aussi l'impression d'être écraser par un pierre. J'étais d'ailleurs dans le noir complet. Je tentais de soulever ma couette pour sortir et aller me prendre un cachet pour la tête. Ma main heurta quelque chose. Je clignais plusieurs fois des yeux avant de réussir à distinguer Lola. Elle s'était endormie, ému ? Oui je l'étais, une petite larmichette, elle était du à mon état second. J'attrapais délicatement sa main. Pendant quelques minutes, j'ai du rester là à l'observer, avant de la pousser délicatement sous les draps, elle risquait d'avoir froid. Ma mère avait du passé vu que je trouvais sur la table de chevet des médicaments. Elle me connaissait donc si bien. J'avalais rapidement le cachet avant de vautrer dans le lit. Mais cette fois ci, je n'étais pas seul, je passais donc délicatement mes bras autour de Lola avant de poser ma tête contre elle. Si elle était restée, ce n'était surement pas pour rien et j'étais bien sur heureux de son choix. J'étais juste déçu d'être sI fatigué et d'être incapable de lutter contre le sommeil, j'aurais aimé continuer à la regarder dormir, elle était si paisible, mais je n'en avais pas la force...

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J’avais toujours détesté me disputer avec Isaac, mais cette dispute était bien pire que celles qu’on avait pu avoir auparavant. Tout simplement parce que cette fois, il ne semblait pas y avoir une solution simple pour se réconcilier. Le pire était certainement que je pouvais le comprendre, du moins jusqu’à un certain point. Si les situations auraient été inversées, sans doute que j’aurais agis de la même manière, que je me serais inquiétée qu’il préfère rester avec son épouse. Après tout, le mariage était une sorte de lien qui était censé lier deux personnes qui s’aimaient. Alors oui, dans un certain sens, je pouvais comprendre qu’il croie que je lui préférais Nathan. A vrai dire pour le moment, j’étais encore assez perdue mais je savais que je ne voulais surtout pas perdre Isaac. Donc que je quitterais certainement Nathan pour lui. Seulement, j’avais besoin de temps. Il aurait sans doute préféré que je le quitte tout de suite, mais je n’en étais pas capable. Avec Nathan, il y avait pas seulement nos anneaux qui nous liaient, mais également ces deux années de vie commune qui nous avaient soudés. C’était beaucoup à abandonner, il était donc normal que j’ai besoin de temps. Du moins, cela me semblait normal, mais ce n’était pas le cas d’Isaac. En tout cas, je ne l’avais jamais vu aussi peu sûr de lui. La confiance en soi n’avait jamais été quelque chose qui manquait à Isaac, bien au contraire. Sauf maintenant. Mais vu qu’il était déjà endormi, cela allait devoir attendre le lendemain.

A vrai dire en m’asseyant sur son lit, je n’avais pas pensé à m’endormir, j’avais seulement voulu être à ses côtés, être là pour lui s’il en avait besoin. Après tout, c’était quelque chose que j’étais censée faire depuis le début, depuis que je l’avais ramené au château à moitié mort. Sauf qu’excellente infirmière, je finis par m’endormir aux côtés d’Isaac. Quand je me réveillais, les premiers rayons de soleil passaient par la fenêtre, mais ce n’était pas vraiment ca de plus marquant. Un sourire se dessina sur mon visage quand je voyais celui d’Isaac à quelques centimètres seulement du mien. Pendant la nuit, il avait dû remarquer ma présence vu qu’il me tenait dans ses bras. Immobile, je ne voulais pas le réveiller, alors je restais allongée, profitant de cet instant. Je ne savais pas quelle heure il était, ni combien de temps j’avais passé à juste le regarder. Sans doute que j’aurais pu encore rester un bon moment dans ses bras, sauf que je voyais qu’il était en train de se réveiller. Quand il ouvrit les yeux, je lui adressais un sourire tendre, amoureux même. Certes, on s’était disputés et pas qu’un peu, mais on avait passé la nuit à dormir dans les bras de l’autre, alors autant ne pas recommencer à parler du sujet sensible tout de suite. Après tout, même si on avait du mal à se comprendre, on s’aimait et c’était bien cela le principal. « Comment tu te sens ? » Sans doute qu’il allait bientôt avoir ras-le-bol de cette question, mais vu l’état dont il était hier, rien de plus normal que de le demander.

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« “Je suis là pour t'aimer, pour te tenir dans mes bras, pour te protéger. Je suis là pour apprendre de toi et recevoir ton amour en retour. Je suis là parce que je ne pourrais être nulle part ailleurs. .”. ».

C'était peut être l'effet Lola mais une fois endormie à ses côtés, je ne fus plus envahi par des rêves ou des pensées intrusives. Non, tout était redevenu calme et je pouvais donc profiter calmement de ma nuit, une nuit que j'esperais répatrice vu les dégats. Le mal de tête avait finir par passer pour mon plus grand bonheur et surement celui de Lola vu que je ne ressentis plus le besoin de me lever de nouveau. A vrai dire, je n'avais surement pas du bouger beaucoup, ma position était toujours la même, Lola était toujours dans mes bras. C'était une vision que j'aurais aimé avoir tout les matins, alors autant profiter du peu de matinés qui m'étaient accordées. C'était ma deuxième depuis le jour ou on avait enfin réussi à franchir le cap de la simple amitié, ce n'était donc pas très courant mais vue la situation je ne pouvais pas en demander plus, c'était surement déjà bien assez. Son mari risquait de trouver ça étrange qu'elle ne soit pas rentrée de la nuit. Loin de moi l'idée de la mettre en danger bien au contraire. En tout cas, j'étais décidé à me rattraper. Mon comportement de la veille n'avait surement pas été très acceptable. Cependant je restais tout de même sur ma position, disons que j'allais éviter de lui redemander ce genre de choses, autant éviter le sujet sensible. J'allais passé en mode absent, ou plutot patience. Pour moi c'était surement la pire des choses, enfin avant qu'elle me dise clairement qu'elle ne voulait pas de moi. C'est comme si chacune des secondes qui s'écoulaient tuait doucement l'espoir que j'avais. Je n'avais pas de grandes possibilités, je le savais et pour quelqu'un aussi habitué à agir, c'était surprenant, génant, contraignant. J'avais envie d'agir, je détestais être passif. Contrairement à Lola je n'avais pas peur d'être hatif, non ça faisait tout simplement partie de moi. J'agissais sur le moment, sur l'instinct, je ne réfléchissais surement pas à tout les impacts, mais au moins j'agissais. La nuit m'avait semblé finalement assez courte, j'étais encore fatigué et pour le moment dans une sorte de semi-sommeil. Je savais que j'étais en train de me reveiller, il en était fini de notre nuit à deux. Je ressentais la présence de Lola, une présence réconfortante, elle n'était donc pas partie, après tout rien ne l'en aurait empêcher. Doucement, je commençais à reprendre contact avec la réalité, jusqu'à esquisçer un léger mouvement mais la douleur était douleur la. Je me sentais cependant moins faiblard, moins fatigué, même si ce n'était pas encore le grand jour. La lumière m'aveugla pendant un temps, elle était légère, mais je devais encore être dans une sorte de mini état second, de toute façon je détestais toujours la lumière du soleil le matin. En fait je préférais fourrer ma tête dans la chevelure de Lola. « ça va » murmurais je, en tout cas mieux que hier. Je me rapprochais doucement d'elle resserant délicatement mes bras autour de sa taille. J'avais envie de profiter de cette matinée, elle allait surement être courte, Lola travaillait, pour ma part c'était un peu rapé pour aujourd'hui ma mère avait du s'en occupé. « J'aime l'odeur de ton shampoing » Bhé oui c'était peut être pas non plus le compliment du siècle, mais j'aimais l'odeur, elle était délicate, sucrée, disons qu'elle allait très bien avec Lola. « Je suis content que tu sois resté, je n'ai jamais voulu que tu partes » Un léger sourire se posa sur mon visage tandis que j'approchais mes lèvres des siennes avant de l'embrasser. Il lui fallait bien son bisou du matin, histoire de lui donner du courage pour la journée, et vu que j'avais moi aussi besoin de courage XD.

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La nuit portait conseil, ou dans notre cas, elle calmait les esprit. Une fois dans les bras d'Isaac, difficile d'être énervée à cause de ce qu'il avait pu dire. Mais de toute manière, depuis le moment même où j'avais franchi le pas de la porte de sa chambre, je ne l'avais plus vraiment été. Je n'étais pas venue dans l'optique de me disputer, mais tout simplement de m'excuser. Sans le vouloir, je m'étais montrée blessante toute au long de notre discussion, alors normal que cela avait fini par dégénérer. Mais finalement, couchés comme ca dans les bras de l'autre, il était difficile de deviner qu'on s'était disputé au point qu'Isaac m'ait demandé à plusieurs reprises de partir. D'ailleurs, j'étais bien contente de ne pas l'avoir fait. Une chose était sûre: j'adorais ces réveils à ses côtés. Je me blotissais un peu plus contre lui, non pas pour lui éviter de devoir bouger - bon, d'accord, si du moins un peu - mais surtout parce que j'en avais tout simplement envie, et d'ailleurs cela semblait partagé. Je lui souriais tendrement à sa remarque. Certes, ce n'était pas non plus un super compliment très recherché, mais bon, cela faisait tout de même plaisir à entendre. Enfin, ce n'était même pas un compliment à moi, mais plutôt au fabricant du shampoing. Au sens large, on pouvait tout simplement le prendre dans le sens que j'avais bon goût en ce qui concernait le choix de mon shampoing. En tout cas, j'étais bien contente de ne pas être partie. "Je le sais" Sur le coup, j'avais eu du mal à le comprendre vu que j'avais moi aussi été énervée, mais j'avais tout de même saisi qu'il n'avait pas vraiment désiré que je parte. Cela avait été dit sous la colère, mais je le connaissais assez bien pour comprendre cela tout de même. "Je ne voulais pas partir. Pas comme ça sans qu'on ait eu une chance pour se reconcilier." Je répondais tendrement à ses lèvres. A vrai dire des réveils comme ca, je n'allais certainement pas avoir du mal à m'y faire, bien au contraire. Je finis par me décoller délicatement d'Isaac. Autant aborder le sujet sensible histoire de mettre les choses au clair, mais cette fois j'allais choisir mes mots avec plus de précaution, ou du moins, j'allais tenter de le faire pour éviter une nouvelle dispute. "Je suis désolée pour hier, je n'aurais pas du dire ca. Je t'aime Isaac, je t'aime plus que raison. Tu n'as jamais été un second choix ou un jouet pour moi. Je ne te demanderais jamais de m'attendre si je ne voyais pas une chance pour nous. Laisse-moi un peu de temps pour tenter de tout mettre au clair s'il te plait. Cela ne veut pas dire que je ne t'aime pas ou que je ne viendrais pas vers toi. Juste que j'ai besoin d'un peu de temps. Tu peux accepter ca ?" Je lui laissais le choix, s'il ne voulait pas attendre, et bien, je n'en savais rien. Mais à vrai dire, j'espérais qu'il puisse tout de même le respecter, même s'il n'allait certainement pas apprécier. Je voulais qu'il arrête de penser que je ne considérais même pas donner une chance à notre relation, car c'était bien loin de correspondre à la réalité, et je voulais qu'il le sache.

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« “Je suis là pour t'aimer, pour te tenir dans mes bras, pour te protéger. Je suis là pour apprendre de toi et recevoir ton amour en retour. Je suis là parce que je ne pourrais être nulle part ailleurs. .”. ».

Lola semblait apprécier mon torse. Je n'avais pas trouver l'énergie de remettre une chemin, ou un tee shirt. Ma mère avait surement préféré éviter de jouer à la mère poule. De plus on était en été , le temps était assez clément. Passer une nuit sans tee shirt s'était finalement assez habituel. La blessure était toujours la elle n'allait pas disparaître, il ne fallait pas rêver. Je remarquais une légère tache rosée mais vu la blessure, ce n'était pas non plus très étonnant. J'avais eu de la chance et finalement j'en avais encore vu que Lola était à mes côtés. Bon bien sur j'aurais aimé profité de cette soirée d'une autre façon mais mon état laissait à désiré. Aujourd'hui encore risquait d'être difficile, je n'allais surement pas beaucoup bouger, rester alimenter semblait être la seule solution possible. Pour le moment Lola était encore présente, c'était agréable de la voir, agréable de la savoir à mes côtés , de pouvoir lui parler, 'embrasser, la toucher. Je n'avais besoin de rien, elle me comblait parfaitement. Voilà pourquoi kil était surement plus difficile d'accepter qu'elle pourrait un jour complètement disparaître, alors que je tentais de nous imaginer vraiment installer. Se réveiller comme ça, ça avait de quoi faire rêver. En tout cas ça me faisait rêver. D'ailleurs, je n'avais même pas besoin d'autre chose, juste le fait qu'elle soit à mes côtés me convenaient et l'idée qu'elle s'en aille était des plus désagréable. Je savais cependant que je ne pouvais pas non plus la garder durant toute la journée. C'était impossible, pas dans notre monde en tout cas, pas maintenant, plus tard peut être et j’espérais que se soit le cas. Je nous voyais déja vivre tout les deux et j'étais sur que ça serait grandiose. Enfin, c'était une théorie, la pratique risquait d'être plus compliqué ?. J'avais doucement retrouvé espoir, l'espoir que tout cela allait finir par devenir réel, qu'on aurait plus besoin de se cacher. Me marier ? Peut être mais ce n'était pas vraiment un désir, je n'étais pas vraiment dans l'optique mariage enfant, non je trouvais cela assez vieux jeu. Vu le nombre de mariage qui se transformait en divorce, autant ne pas se marier. Quant aux enfants, je ne voyais même pas pourquoi j'y pensais, j'étais loin d'avoir le feeling nécessaire et vu ma particularité à vivre comme un hors la loi, c'était surement mieux que je reste sans enfants. Quoique... l'idée de voir des enfants nous mener la vie dure me plaisait, ce n'était pas si dérangeant que ça quand on y réfléchissait. En fait ça risquait de transformer notre vie. un mélange de Lola et de moi même risquait d'être explosif. Bon c'était surement mieux que je ne lui parle pas de cette envie soudaine d'enfant, elle risquait de partir en courant, ce n'était d'ailleurs surement pas à moi de lui en parler, mais plus à son mari.... Non, je stoppais net sinon on allait encore s'engueuler. Or je n'avais aucune envie de détruire ce petit moment des plus paisibles. C'était la première fois qu'elle me parlait aussi ouvertement et ça me faisait du bien, c'était tout simplement ce que j'avais besoin d'entendre. "Bien que sur je t'attendrais" un large sourire se posa sur mon visage tandis que mes lèvres rejoignirent de nouveaux les siennes dans un baiser plus passionné. Je passais ma main dans le creux de son dos tout en continuant de l'embrasser. Jusqu’à ce que ma blessure me rappelle aux autres. je m’arrêtais donc avec une mine d'enfant battue tout en tapotant d'un air amusé le ventre de la jeune femme. "Tu me dois une soirée à regarder les étoiles XD" Bhé oui je lui avais proposé si gentiment hier. Ma main ne cessait de parcourir son corps en de légères caresses, c'était la chose seule que je pouvais faire de toute façon. "Dit on tu n'étais pas censé ne pas d'endormir sur le lit de ton patient? tu as de la chance que je sois tout à fait tolérant, enfin tu es surement la seule femme à avoir cette chance en fait non tu es la seule " rajoutais je d'un ton mi amusé mi sérieux.

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J'avais tenté de parler ouvertement à Isaac, en espérant qu'il puisse accepter mon point de vue. Je l'aimais, et j'étais bien loin de jouer avec lui, de lui demander d'attendre en sachant très bien que je finirais par le jeter. Non, ce n'était tout simplement pas mon genre et il le savait très bien. Je détestais faire souffrir des gens, donc je n'allais certainement pas le faire avec des gens à qui je tenais. Encore moin avec lui. Il avait finalement toujours eu une place particulière, que ce soit dans ma vie ou dans mon coeur. Alors non, si je lui demandais d'attendre, c'était parce que je voulais donner une réelle chance à notre relation. Je ne quittais peut être pas Nathan sur le champs, j'en étais incapable, mais cela ne voulait pas non plus dire que je ne voulais pas d'Isaac. Pour le moment, j'étais encore un peu tiraillée, et le fait que j'allais blesser un homme que j'aimais me bloquait un peu. Certes, j'étais arrivée à un point où il fallait prendre une décision, et surtout, éviter d'attendre trop longtemps car ca ne faisait qu'aggraver les choses. Mais j'étais incapable d'agir aussi rapidement qu'Isaac l'aurait souhaité, et à vrai dire, j'étais soulagée qu'il accepte de m'attendre. Comme quoi, j'aurais du le lui dire directement comme ca, cela nous aurait évité une belle dispute, et surtout le mal de crâne qui allait avec ce genre de situations. Je l'embrassais amoureusement, heureuse et soulagée qu'il ait accepté. Ce n'était sans doute pas juste de le demander d'attendre, mais c'était ce dont j'avais besoin pour l'instant, et je lui étais donc reconnaissante d'accepter. D'ailleurs, sans doute qu'il m'embrassait un peu trop passionnement, mais sa blessure nous rappella rapidement à l'ordre, et sans doute c'était mieux ainsi. Après tout, je ne voulais pas sa mort sur ma conscience. Je pasais tendrement ma main dans ses cheveux avant de me mettre à jouer avec une de ses mèches. Je ne pouvais pas m'empêcher d'être amusée par la remarque d'Isaac. Alors comme ca, je lui devais une soirée??? "Bon, si c'est comme ça, il va falloir qu'on s'en fasse une, je ne veux pas avoir de dettes envers toi XD." De toute manière j'étais bien incapable de résister à son regard de chien battu, c'était bien pire que le chat dans Shrek. Quand à sa remarque sur mes qualités d'infirmière, il avait raison, sur ce coup cela n'avait pas été extra. Dire que je m'étais endormie en Jean et T-Shirt sur son lit... Enfin, il avait du réussir d'une facon ou d'une autre à me couvrir, vu que j'aurais pu jurer m'être endormie sur la couverture... Mais bon, cela n'avait pas vraiment d'importance. "Ca me rassurera si jamais tu dois aller à l'hôpital XD" ben quoi, il était tout de même agréable à regarder, alors qui sait, peut être qu'une vraie infirmière aurait elle aussi l'idée de le rechauffer xd. Sa remarque m'amusait plus qu'autre chose, voilà pourquoi je me moquais gentillement de lui. "Et toi tu as de la chance à ce que je sois là pour m'occuper de toi" Je l'embrassais tendrement avant de me redresser "Je vais aller te faire ton petit déjeuner. Tu veux quoi ?" Sauf qu'avant qu'il ne put répondre, mon regard se posa sur la table de chevêt d'Isaac où était posé un déjeuner pourdeux personnes, si bien que je finis par ajouter d'un ton amusé. "Bon, je crois que ta mère m'a devancé sur ce coup xd"

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Voila en quelques heures on était passé d’un stade tendu à un stade plus romantique, un stade qui nous ressemblait plus. Lola avait compris mon malaise et j’avais tout aussi bien compris que je ne pouvais pas lui demander de choisir si rapidement, même si ça m’énervait. Le fait qu’elle puisse tenir à Nathan ne me plaisait pas, c’était bien là tout le cœur du problème mais j’étais bien décidé à passer au dessus pour le temps à venir. Tant qu’il ne venait pas me chercher des noises il n’y aurait surement aucun soucis, mais bizarrement j’avais un mauvais pressentiment. Vu sa jalousie maladive il n’allait surement pas rester les bras croisés. Sur que si il me croisait dans la rue, il risquait de m’en foutre une pour que je reste loin de sa femme. Le truc c’est qu’a l’époque j’étais un peu trop crevette pour lui tenir tête, ce n’était plus le cas aujourd’hui et j’avais bien peur qu’une altercation entre nous finisse mal. Comme si j’allais me faire marcher dessus par ce type, fallait pas rêver non plus. Il n’y avait jamais rien eu de positif entre nous. Depuis le lycée on se tirait entre les pattes, on se haïssait et haïr était finalement assez sympathique pour expliquer nos ressentiments. Je craignais le choix de Lola, pas pour moi, mais je savais que si elle me choisissait on allait en devant de problèmes. J’étais cependant bien décidé à la protéger et elle était surement plus en sécurité à mes côtés qu’avec un mafieux. Doucement je passais à autre chose, je n’allais pas me gâcher la matinée en pensant à Nathan. Non merci, je penserais assez souvent à lui au moment venu. Et puis franchement je me moquais bien de ce qu’il pouvait faire à ce moment précis, profiter du moment avec lola était bien plus intéressant, surtout qu’elle semblait heureuse. En fait elle était resplendissante, je ne devais pas être mal non plus. J’étais heureux pas de doute la dessus, mais je l’aurais sans doute été plus, si j’avais été en mesure de ne pas souffrir toute les 30 secondes. Le médicament de ma mère devait commencer à se dissiper, la douleur devenait de plus en plus pesante. Rha, qu’elle vienne me sauver… enfin non, lola était ma sauveuse sur ce coup-là. Si ma mère arrivait, il en serait fini de notre matinée romantique, je n’avais donc aucune n’envie de la voir. On était en train de retrouver cette complicité qui avait toujours été nous, cette particularité qui rendait notre histoire si unique, cette facilité qu’on avait à être ensemble, à se compléter. Je la regardais d’un air amusé prenant un air qui n’appartenait qu’a moi, mi enfant mi comique de seconde zone, avec une petite pointe de charme. « Mouiiiis sinon je risquerais de devoir te punir » m’exclamais je avant de tenter de la chatouiller, mais la tentative fut un échec cuisant. Je laissais échapper un rire amusé, ou du moins une sorte de râle. De toute façon je n’avais pas envie de voir une autre femme dans ma vie, non il n’y avait toujours qu’une place pour elle, j’enlaçais mes doigts avec les siens avant de l’embrasser une nouvelle fois. « J’ai toujours aimé te voir jalouse et sortir les griffes XD » Mouais, en tout cas, elle avait montré ce petit côté jaloux lors de nos retrouvailles en boite et j’avais particulièrement apprécié son besoin de marquer son territoire. Je posais un regard ennuyé sur le plateau. « Elle a du passé toutes les deux heures pour vérifier mon état ^^ si c’est pas toute les heures » Je la connaissais bien, elle était de nature inquiétante, et vue mon état il y avait de quoi. Le plateau était rempli, rha mes yeux se mirent à briller. « Ah elle a racheté du Nutella » Oui parce que hier après-midi, j’avais fait une horrible découverte… Anna avait terminé le dernier pot !!! Je suivais tendrement, amoureusement Lola du regard. « Tu me donnes un cachet s’il te plait, ça commence à me faire mal » en fait je souffrais le martyre, mais je n’avais pas envie que la douleur prenne le dessus. « Tu peux toujours me le préparer, me tartiner mes tartines, me les faire manger XD, ce genre de chose » rajoutais je sur un ton amusé en lui offrant un de mes plus beaux sourires.

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» Une semaine avec toi - Lola-

Dis?! Tu voudrais pas être mon infirmière - LOLA-

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